Les lumières se sont éteintes, le spectacle va commencer. Elle a lu sur le prospectus donné à l’entrée qu’il s’agissait d’un spectacle intégré dans le festival “Automne en Normandie”. La présentation du spectacle – “extatique” comme à l’habitude – signalait “ la danse est par moment organique, comme avalée par la partition de Luc Ferrari, portée par une distribution de talents...”. Elle s’est calée dans son fauteuil pour s’extasier, elle aussi, devant ce Twin Paradox de Mathilde Monnier.
Au bout de 15 minutes, elle s'ennuient toujours mortellement. Les gesticulations des danseurs l’irritent, sans parler de la “partition”, et 10 minutes plus tard, elle décide qu’elle en a assez vu et entendu. Seulement, quand elle veut s’extirper de son fauteuil – elle est en bout de rangée – elle se rend compte que son manteau est coincé. Il lui faut se mettre à genoux dans l’allée centrale et tirer comme une folle à plusieurs reprises pour le décoincer. Heureusement, la salle est plongée dans le noir. Une fois délivrée, elle se précipite vers la sortie, heureuse...
PS : pour voir un extrait de Twin paradox, c'est ici.