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Presquevoix...
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30 juin 2008

Les mocassins du Saint Père…

popeshoes200J’ai lu avec intérêt cet article du Monde «  pompes pontificales ». N'est-il pas vrai que les chaussures du pape méritent qu'on s'intéresse à elles ? Vous avez peut-être été étonnés, vous aussi, par  la couleur rouge sang de ses mocassins ? Une question fondamentale est ensuite venue me hanter  : de quelle couleur étaient les mocassins de Jean Paul II ? J’ai alors fait une recherche d’images sur google, mais les pieds de Jean Paul II n’apparaissent sur aucune photo : pourquoi ? Il n’en avait pas ? Ils étaient difformes ? Il portait des chaussures de randonnée quand il voyageait ? Il détestait ses pieds ? Encore un mystère à éclaircir…
Certains penseront qu’il est bien vain de s’intéresser aux mocassins du pape et ils auront sans doute raison, mais je me dis souvent que les chaussures sont le reflet de nôtre âme !

*  photo vue sur le site : http://www.npr.org

29 juin 2008

Moins je le vois, plus je l’aime !

Moins je le vois, plus je l’aime, ça a toujours été comme ça avec Jordan. Bon, évidemment,  faudrait pas qu’il fasse comme le mari de Cindy qui est parti acheter un pack de bière et qui est jamais revenu ! Moi le mien, il revient toujours. Il a toujours été fidèle à sa maison. 
Et puis d’ailleurs, de mon côté, je suis pas Pénélope, hein ? La dernière fois qu’il est parti à Paris, Jordan, je sortais à peine de la gare que je suis tombée sur Momo, un  mec du temps de Renault, à Cléon. On a causé un peu, il m’a tendu une perche, et de perche en perche, on s’est retrouvé au lit à l’hôtel de la gare. Ca tombait bien, je travaillais pas ce jour-là. Bon, mais Momo, c’est juste un « amuse gueule », une fois par mois, et encore, parce que Momo, au lit, on dirait un marteau piqueur !
Comme plat de résistance, j’ai  Marvin. Marvin, je l’ai connu quand j’ai fait un remplacement à la poste de Canteleu, il y a 5 ans. On s’était perdu de vue, mais la dernière fois que j’ai emmené Jordan à la gare, J’ai vu Marvin qui était venu accompagner son fils à la gare. Vous allez croire que je passe mon temps à la gare, mais c’est juste que Jordan, il  aime pas conduire, alors il faut bien que quelqu’un l’accompagne  !
Marvin, 1 m 90, des muscles à émoustiller tout un régiment de femmes et surtout son tatouage sur le bras droit ! Qu’est-ce qu’il a pu me faire rire quand il faisait rouler les fesses de sa pin up avec ses biceps ! A la poste, on était toutes à ses pieds. En tous cas, quand je l’ai vu à la gare, Marvin, la salive m’est montée à la bouche, un peu comme quand j’ouvre un pot de moutarde, et j’ai pas dit non quand il m’a dit oui ! Vous penserez peut-être que je couche tout le temps, mais après tout, est-ce que je sais ce qu’il fait quand il est à Paris mon Jordan, hein ? Bien sûr, j’ai jamais eu de preuves, mais moins on a de preuve, plus on a de chance d’être trompée !
Avec Marvin, on fait des petites escapades dans son mobil home du côté d’Yvetot, en pleine campagne. On fait l’amour dans l’herbe et on se réveille avec les meuglements des vaches  ! Le problème avec Marvin, c’est qu’il parle trop, il voudrait me faire croire qu’il est intelligent, mais vu le nombre de conneries qu’il  débite à l’heure, j’y crois plus ! J’ai envie de lui dire qu’il ferait mieux de baiser et de la boucler, mais j’y arrive pas ; j’ai toujours été trop polie !
C’est curieux, moins je le vois Jordan et plus je l’aime, ça a toujours été comme ça avec lui ! La première fois que je l’ai trompé, Jordan, c’était une semaine après notre mariage, avec le voisin d’en face, un type qui se croyait tellement beau qu’il se mettait nu à la fenêtre ! Ce type, il a fait la roue pendant une semaine et puis je suis tombée dans ses plumes ! Faut dire que j’ai toujours été attiré par les mecs qui veulent en mettre plein la vue et Jordan, côté « plastique », c’est pas ça !
Maintenant que j’y pense, je trouve ça bizarre qu’il ait jamais rien vu, Jordan ! Ou alors, il fait semblant !
Peut-être  que c’est pour ça que je l’aime, Jordan ! Ça fait 10 ans qu’il fait semblant, même pour faire l’amour !

28 juin 2008

?

Marie14Les questions d’enfants,
îles  singulières,
attendent des réponses
pour hisser les voiles.

* photo gentiment prêtée par Mariesondêtre

27 juin 2008

Connaissez-vous Edouard Levé ?

« En art, retirer est parfaire. Disparaître t’as figé dans une beauté négative. » Edouard Levé, Suicide

« Je rêve d’une écriture blanche mais elle n’existe pas » disait Edouard Levé, dans Autoportrait. Son suicide lui a-t-il apporté la blancheur dont il rêvait ? Peut-être…
Son écriture, maintenant détachée du corps qui l’habitait, survit dans l’éclat de ce geste glaçant.
« Il faut parfois se perdre pour trouver la route », avait-il dit à un journaliste de Libération lors d’un entretien
Edouard Levé s’est perdu le 15 octobre 2007. Quelle route a-t-il trouvée ?
Suicide est un de ces livres étranges qui peut soit vous inciter à resserrer les amarres, soit à les relâcher, insensiblement …

PS : voyez le site de la galerie loveenruck qui présente certaines des photos d’Edouard Levé qui était aussi  artiste plasticien.

26 juin 2008

le 23 juillet 2012, conclusion

J’étais en train de cogiter sur ce que je devais faire quand mon capitaine m’a tendu la main pour m’aider à sortir de l’eau. Je l’ai saisie et là encore, allez savoir ce qui s’est passé, j’ai si bien tiré qu’à son tour il a perdu l’équilibre et s’est retrouvé à plonger la tête la première dans le Rhône ! J’étais confuse je ne vous dis pas ! Lui a pris cela avec humour.

- Alors vous, on peut dire que vous ne faites pas les choses à moitié. Vous êtes une véritable catastrophe ambulante. Bon, vous montez toute seule ou il faut que je vous pousse ?

« Oups », me suis-je dit, « tu n’es pas à une connerie prête, vas-y ! ». J’ai donc enlevé le peignoir que j’ai balancé sur la plage arrière du bateau, je me suis hissée en tenue d’Eve et j’ai ramassé le linge qui m’attendait pour m’enrouler dedans. Mon capitaine m’a suivi mais j’ai bien vu qu’il n’avait rien perdu du spectacle…

Autour d’un verre de vin, nous avons bavardé. J’ai appris qu’il était écrivain, que sa spécialité était le roman historique, qu’il était veuf et que ses filles adultes le couvaient un peu trop de leur amour filial et que pour s’évader, il prenait son bateau et partait des jours entiers à la recherche de calme et d’inspiration. Ma vie semblait morne à côté de la sienne, un job alimentaire, un appartement au rez peu lumineux, il n’y avait que mon chat qui méritait une attention particulière. Il a souri et m’a proposé de partager son repas ce que j’ai accepté. Nous avons passé la journée ensemble et à la fin de la soirée je n’avais plus envie de rentrer…il l’a bien compris. Nous avons fait l’amour à la belle étoile à l’avant du bateau, je ne vous en dis pas plus sinon le blog va être censuré…Mon seul problème, c’était le roulis du bateau, j’ai peu dormi cette première nuit je l’avoue mais le matin à la vue des croissants, j’ai eu comme l’estomac au bord des lèvres. Il a donc remis le bateau en marche et cela allait mieux.

Je suis restée avec lui pendant toutes mes vacances et quand j’ai repris le travail, je ne savais plus si j’avais rêvé ou pas, si cette histoire était vraie ou simplement imaginée.

26 juin 2008

Faire des listes

C’est à cause de cette putain d’histoire que je me suis mis à faire des listes. Non, ne partez-pas, restez, j’ai peur. Si vous  restez avec moi, je vous promets que je suivrai vos conseils. Je me suis aperçu par hasard que faire la liste des courses stabilisait mes humeurs : Thé, café, sel, moutarde, lait, fromage, pâtes soja, thon etc… je pouvais enfin avoir  des certitudes dans ce foutu merdier.  Très vite, la liste des courses m’a plus suffi, j’ai dû en trouver une autre. Alors j’ai fait la liste de mes défauts, j’avoue que j’ai pas eu de mal à la  rédiger ! Il m’a suffi d’en écrire un  pour accoucher tous les autres : paresse, tristesse, impolitesse, faiblesse, bassesse, gourmandise, mensonge, orgueil, colère, envie…. Mais cette liste-là non plus n’a pas suffi, j’en voulais toujours plus pour conjurer mes angoisses, et j’ai fait la liste de ce que je déteste : ranger, saluer, parler en public, engager la conversation avec une femme, écouter les fadaises de ma voisine, faire du sport, travailler, téléphoner à mes parents… Et ce qui devait arriver arriva : plus je faisais des listes, plus j’avais besoin d’en faire, j’étais devenu  listo-dépendant ! Je sais qu’il y a  des dépendances plus graves, mais je commençais à avoir peur que mon imagination se tarisse : j’en étais arrivé à devoir établir deux listes par jour pour ne pas sombrer. Et qu’est-ce qu’il  se passerait si j’arrivais plus à faire de listes ? Et puis le drame arriva  et je suis tombé gravement malade. La dépression s’est installée pour  plus me quitter. J’errais dans mon appartement en débitant mes anciennes listes à voix haute, mais elles me faisaient aucun effet, un peu comme d’anciennes maîtresses que vous revoyez pour pas crever de solitude, mais question émotions, rien ! Mon appartement est même devenu un « gueuloir » de listes ! Les voisins se plaignaient du bruit, et la concierge a fini par appeler ma femme qui m’avait quitté six mois plus tôt. L’humiliation !
Non, ne vous levez-pas, ne partez pas, je vous en prie, si vous partez, je vais me retrouver tout seul et je sais que je me supporterai pas… Vous voulez que je prenne les comprimés maintenant ? Vous dites que ça serait plus raisonnable ? Moi je veux bien, mais j’ai pas envie de remplacer une dépendance par une autre… enfin puisque vous insistez… mais je vous demande une chose, une seule, si ma femme se présente, dites-lui que je veux pas la voir, parce que si j’en suis là, c’est bien à cause de cette salope, alors qu’elle aille se faire foutre !

25 juin 2008

Des prêtres mettent à nu leur vocation...

Voici une initiative du diocèse de Besançon pour déclencher les vocations : Suivre au quotidien les aventures de trois prêtres : Christophe, Franck et Michel sur une vidéo intitulée « prêtres-academy* » ! « Une aventure de services, de partages, de rencontres… » dit l’épisode numéro 1.

J’ai essayé de suivre ce premier épisode jusqu’au bout et malgré toute ma bonne volonté je n’ai pas pu ; soporifique à souhait ! Somme toute, à part l’audace de la forme choisie et du nom du site, il s’agit d’un reportage assez convenu sur la vie de prêtre, une vie, semble-t-il, sur-protégée où, si l’on s’expose à Dieu, on s’expose assez peu à la fureur du monde. Je me demande à qui les « aventures » de ces trois prêtres vont faire envie ????? Mais après tout, comme l’armée ne recrute plus - restrictions de budget obligent - peut-être que l’Eglise a une chance ?

PS : Remarquez au passage le logo qui « tue », et puis cette petite musique d’introduction avec nos trois compères intrépides, tentant de « bouger leur corps », afin de marquer le swing d’une musique « endiablée » qui m’a rappelé le film « La vie est un long fleuve tranquille ».

* le site où se trouvent les vidéos : http://www.pretres-academy.com/

24 juin 2008

le 23 juillet 2012, suite

Bon, j’étais nue sous un peignoir en train de siroter un cocktail qui me tournait déjà la tête, à bord d’un bateau piloté par un inconnu. Etonnant non ?

- Euh ! dites-moi, vous allez loin comme ça, car j’habite Lyon et je suis en train de me demander comment je vais rentrer ? Mon vélo est resté sur le quai, je dois aussi le récupérer.

- Je vais accoster un peu plus loin, vous verrez, c’est charmant et ne vous inquiétez pas, je vous ramènerai où je vous ai « pêchée » me lance-t-il un brin moqueur. Vous avez un rendez-vous ?

- Non, non, je m’informais…

Je m’installais un peu plus confortablement sur le banc arrière et décidais de laisser les évènements aller à leur guise, je verrais bien la suite. Le paysage défilait lentement et je trouvais amusant de contempler les bords du Rhône et ses quais depuis le bateau. Cela changeait l’angle de vue, je découvrais des façades que je n’avais jamais remarquées avant, des terrasses au sommet de certains immeubles agrémentées de verdure donnant une illusion de jardin suspendu. Le temps passait, le paysage changeait, les habitations se faisaient plus rares. Perdue dans mes pensées, je sursautais. Une main venait de se poser sur mon épaule.

- Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire peur. Pouvez-vous aller en avant du bateau et attraper la bouée jaune pour moi. Nous allons nous amarrer à cette place, et dès que j’aurai effectué ma manœuvre, je viendrai vous relayer, conclut-il en me désignant un ponton charmant dans un coin bucolique.

Un peignoir, ce n’est pas bien pratique pour effectuer certaines manœuvres, même avec une bonne ceinture censée bloquer les pans qui veulent toujours s’ouvrir mais bon, j’y suis arrivée ! Mon erreur a été de ne pas me mettre à plat ventre pour attraper la fameuse bouée jaune et vous voyez déjà venir ce qui m’est arrivé…j’ai perdu l’équilibre et je suis tombée une nouvelle fois à la flotte ! Ne riez pas, j’avais l’air fin… Un éclat de rire a salué mon retour à la surface de l’eau. Je pataugeais comme je pouvais, un peignoir en tissu éponge, c’est archi lourd quand c’est mouillé ! Mon beau capitaine m’a à nouveau jeté la bouée que je commençais à connaître. Gênée par ce foutu peignoir, je n’arrivais pas à remonter l’échelle, c’est alors qu’il m’a dit :

- Enlevez votre peignoir !

- Mais ça va pas, je suis nue dessous !

- Et alors ?

« Alors, alors, il en a de bonnes ce mec, j’ai mes pudeurs » étais-je en train de marmonner. Vous auriez fait quoi vous ?

23 juin 2008

T’es pas si moche que ça !

Les photos de leur dernier week end à la campagne  circulent autour de la table où elles prennent le thé. Martine examine la première photo et dit à  Nicole

-         Ben tu vois, t’es pas si moche que ça sur cette photo !

Nicole saisit la photo, la regarde le visage impassible et ne répond rien.

On passe à Martine une deuxième photo de Nicole, celle où elle étrenne ses nouvelles lunettes ; après un temps de réflexion, elle s’exclame.

-         Tiens, elles sont bien tes lunettes sur cette photo-là !

Nicole jette un œil sur la photo que lui tend Martine. Elle y est prise en gros plan ; elle est contente d’avoir fait un bon choix le jour où elle a acheté ces lunettes. Pour une fois que quelque chose lui va ! L’idée l’effleure vaguement de  faire une réplique bien sentie à son amie, parce que quand même ! Mais à quoi bon ? Martine est encore plus grosse et plus moche qu’elle. Alors Nicole se tourne vers Martine en souriant et lui demande

-         Encore un peu de tête de thé au jasmin Martine, c’est bon pour ce que tu as ?

-         Et qu’est-ce que j’ai ?

-         Rien justement, c’est ça le problème.

23 juin 2008

Le 23 juillet 2012

Le 23 juillet 2012, je m’en souviens comme si c’était hier. C’était une journée qui avait bien débuté, soleil, chaleur et un petit air de vacances dans la ville aux rues désertées. Même si mon congé estival pointait le bout de son nez et que je n’avais pas de projets précis, je ne m’en faisais pas trop, espérant que le hasard allait me guider ou me donner la chance que mes moyens financiers ne me permettaient pas d’espérer. Je pédalais le long du Rhône, sur des quais déserts vu l’heure matinale. Le nez au vent, je fermais les yeux, n’enivrant des parfums ambiants quand soudain, la roue avant de mon vélo se prit dans des pavés irréguliers. Déséquilibrée, je chutais en un magistral vol plané qui m’envoya directement dans le fleuve. Le choc avec l’eau fut brutal et paniquant. Le courant m’entraina rapidement et pas moyen de m’accrocher le long des parois des quais, lisses à mon grand désespoir. Je criais mais qui allait m’entendre. La panique commençait à me submerger quand je vis en face de moi un bateau. Vous savez, ces petits yachts, blancs, racés, suffisamment spacieux pour y vivre, avec une plage arrière style mini-salon de plein air. Oh ! sur le moment, je ne notais pas tout cela, j’avais d’autres chats à fouetter. Le vue de ce bateau me fit espérer un sauvetage en bonne et due forme vu que l’accès aux quais restait aléatoire. Le capitaine du bateau me vit et dirigea rapidement son embarcation vers moi. Il me lança une bouée, je m’y accrochais et il me tira jusqu’à lui. Je pus monter par la plage arrière et m’écroulais, dégoulinante, les cheveux plaqués, les habits collés et collants, bref dans un état pitoyable, mais saine et sauve. Le capitaine, un peu goguenard, ne disait rien, il attendait que je parle en premier. Mon souffle récupéré, je pus enfin le remercier.

- Vous m’avez sauvé la vie, merci.

- Oh, y’a pas de quoi, en principe, j’attrape du poisson, c’est la première fois que je ramène une sirène.

Et en plus, il a de l’humour, me suis-je dit. Il en avait d’autres comme ça ?

- Une sirène, hm, si on veut ! J’ai pas vraiment le look pourtant, pas de cheveux longs blonds, ni de queue qui frétille…lui lançais-je.

- C’est vrai mais de l’humour à ce que je vois !

Il me tendit un linge.

- Tenez et si vous voulez, vous pouvez aller dans la cabine, il y a un peignoir, sur votre droite, vous pouvez le mettre en attendant de faire sécher vos habits.

Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d’enlever des habits mouillés mais ce n’est pas facile, c’est lourd, ça colle, ça coince, bref, c’est galère. Quand je suis remontée sur le pont, mon beau capitaine (j’avais omis de vous signaler que mon sauveur était le genre d’homme qui me fait craquer, pas trop grand, le cheveu grisonnant, juste ce qu’il faut pour que cela reste charmant, un regard franc avec des ridules au coin des yeux, la peau tannée par le grand air) m’offrit un breuvage coloré en me disant.

- Ça va vous remettre d’aplomb après ce plongeon.

Cette journée qui avait failli mal tourner promettait des rebondissements intéressants et je ne fus pas déçue je vous l’assure, je m’en souviens comme si c’état hier…

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