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Presquevoix...

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30 juin 2017

Dialogue

Deux hommes parlent dans la salle d’attente d'un psychiatre

 

-          J’ai fait un « burnes out », dit l’exhibitionniste.

-          Et moi un « burn out », répondit son vis-à-vis.

-          Qu’est-ce que ça vous a fait ?

-          Arrêt maladie pendant deux mois, et vous ?

-          Eh bien, les cinq premières années, de l’excitation, forcément, mais maintenant, à force de les montrer, je finis par me lasser.

-          Peut-être que vous êtes guéri ?

-          Ça m’étonnerait, mais c’est une hypothèse que je ne dois pas écarter. Et vous, vous êtes guéri ?

-          D’une certaine façon, oui, mais maintenant j’ai envie de foutre en l’air mon chef.

-          Plutôt sain, non ?

-          Ce n’est pas ce que tout le monde dit.

Le psychiatre appelle : Monsieur Lenoir ?

-          Ah, c’est mon tour, je vous souhaite bonne chance.

-          A vous aussi. Aurevoir.

28 juin 2017

Les fées

20170623_200016La  voix au téléphone lui avait dit “Descendez à l’arrêt  «  Les Fées » et au stop, tournez à droite. C’est au numéro 7.”

Une semaine plus tard, à l’heure dite, elle s’arrêtait devant le numéro 7, une maison aux volets bleus  que la vigne vierge envahissait dangereusement.

Elle sonna. Une femme ouvrit et lui dit qu’on l’attendait à l’étage, la troisième porte à droite.

Elle monta les marches. Une odeur d’encens flottait dans l’air et, accrochés  aux murs  jaunes pâles, plusieurs toiles d’inspiration  religieuse. Elle frappa et une voix lui intima d’entrer.

-          Bonjour, je suis Madame Pomme.

-          Installez-vous sur ce fauteuil Madame Pomme. Mettez-vous à l’aise, je vous en prie.

La pièce était vaste et dans une semi-obscurité.

-          Que puis-je faire pour vous ?

-          Comme je l’ai dit à votre secrétaire au téléphone, je suis intéressée par l’une de vos formations.

-          Laquelle ?

-           « Communiquer avec les morts »

-          Je vais vous poser trois questions simples auxquelles vous me répondrez tout aussi simplement. Tout d’abord, donnez-moi une bonne raison d’y participer.

-          Les morts peuvent guider les  vivants, mais les vivants l’ignorent.

-          Parfait.

-          Que représente la mort pour vous?

-          Un passage.

-          Très bien.

-          A quoi associez-vous la mort ?

-           A des clefs.

-          Bon, je crois que vous êtes prête. Voici la maquette du cursus  et les tarifs.

-          Merci

-          Juste une petite mise en garde, Madame Pomme : les morts  nous donnent parfois du fil à retordre et nous devons résister à leurs tentations. Ayez toujours ça présent à l’esprit.

-          Je ne l’oublierai pas.

-          Eh bien, dès que je recevrai votre fiche d' inscription et votre paiement, je vous téléphonerai pour vous dire exactement à quelle date aura lieu la prochaine formation. Je vous souhaite une bonne journée Madame Pomme.

En attendant le bus, elle se demandait si la formation « Les fées et leurs remèdes » ne lui conviendrait pas mieux ; car, serait-elle capable de résister aux morts ?

 

PS : Photo prise à Rouen

 

26 juin 2017

Grande gueule

Il fallait bien que ça arrive, cette  imbécile n’avait pas pu se taire. J’étais sûre qu’un jour elle me tirerait dans les pattes, j’en étais sûre. J’en étais là de mes réflexions quand le chef de service m’a téléphoné pour me dire qu’il m’attendait dans son bureau à 12 h 30. Ce type était un sadique, il allait me faire rater mon repas.

A 12 h 30 pile, l’estomac dans les talons, j’ai frappé à sa porte. Une fois à l’intérieur, je l’ai salué la tête haute. « Ne jamais se soumettre », telle est ma devise.

-          Madame Durand, a-t-il commencé de sa voix grave, il me semble que nous avons un petit contentieux à régler.

Je dois reconnaître qu’il a un bel organe et qu’il sait en jouer.

-          Ah ? Ai-je fait l’air étonnée,   mais ce « Ah » sonnait faux. Quand je pense que je fais du théâtre depuis quatre ans et que je  ne suis même pas capable de faire un « Ah » de circonstance !

-          Il paraît que vous auriez dit en parlant de moi : « Grande gueule, petite queue ! » 

-          Non monsieur, ce n’est pas tout à fait exact, ai-je répondu agacée.

-          Ces propos m’ont pourtant été rapportés par une personne de toute confiance.

Je n’ai pu m’empêcher de serrer les poings. Cette vermine de Catherine me le paierait.

-          Eh bien pour rétablir l’exacte vérité, monsieur, sous l’effet de la colère j’ai dit : « Grande gueule, petite bite ! »

Il m’a regardé l’air ahuri et j’ai failli rougir. J’aurais mieux fait de me taire et de laisser ma manie du détail à la porte.

- Vous êtes certainement une fine psychologue madame Durand et j’imagine que vous m’avez longuement observé pour tirer ces conclusions, mais je m’étonne un peu de ce raccourci.

J’ai scruté le bout de mes chaussures, gênée, puis je l’ai regardé : « Ne jamais se soumettre », telle est ma devise ! Son visage ne laissait  paraître aucune colère et je n’ai absolument pas vu venir la catastrophe. Seulement une minute plus tard, il se ruait sur moi, me maîtrisait en deux secondes - l’abruti devait faire un sport de combat - et me ligotait sur la chaise avant que j’aie pu dire ouf ! Ensuite, il s’est placé juste devant moi et il a commencé à enlever son pantalon tout en hurlant :

- Et maintenant tu vas voir ce que tu vas voir espèce de connasse !

24 juin 2017

L’effet papillon

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 Cette robe bleue à pois rouges, c’était celle qu’Hélène portait le jour de l’enterrement de son père. Il y avait eu l’église, la messe,  le cimetière, et le déjeuner où elle  avait rencontré un vague cousin avec qui elle jouait, enfant. Il lui avait raconté des souvenirs qu’elle avait rangés dans des tiroirs fermés à clef. Quand elle s’était étonnée de sa mémoire il lui avait répondu qu’à cette époque il était fou amoureux d’elle. Le rouge lui était monté aux joues et seule une pirouette l’avait sauvée de son embarras.

A la  première date anniversaire de la mort de son père, Hélène avait vu un papillon de la même couleur que la robe portée le jour de l’enterrement de son père. Peut-on pour autant parler "d’effet papillon » ?

En tout cas, selon la fille aînée d’Hélène, oui, et quand elle évoque la façon dont ses parents se sont rencontrés, elle conclut immanquablement par cette remarque devenue « culte » dans cette famille de trois enfants : « Et qui pourra encore dire qu’un enterrement ne fait pas le bonheur ? ».

 

PS : photo gentiment prêtée par ESPIGUETTE.

 

 

22 juin 2017

Le hasard fait-il bien les choses ?

 

Un homme est assis dans un café, il n’arrive pas se concentrer sur son journal et décide de parler à sa voisine

H : Bonjour, vous m’excuserez d’interrompre votre lecture mais en vous regardant je me suis dit…

F : Vous vous êtes dit : « Tiens je m’emmerde ! Et si j’allais me distraire un peu en tapant la discut avec la fille qui lit au lieu de rester seul dans mon coin. Elle est pas canon mais faut pas être difficile par les temps qui courent. »

H : Je l’aurais plus joliment dit.

F : Oui mais ça aurait perdu de sa vérité !

H : Qu’est-ce que vous en savez, vous ne m’avez pas encore entendu.

F : (blasée) Alors allez-y, je vous écoute.

H : (ennuyé) Ce n’est pas facile de recommencer tout après avoir été coupé dans son élan.

F : Alors au revoir. Je dois rendre ce livre demain  ou j’aurai une amende.

H : Je paierai votre amende.

F : Vous croyez qu’on peut m’acheter comme ça ?

H : (Il rit) Et qu’est-ce que je ferai de vous une fois que je vous aurai achetée ?

F : (Elle le regarde attentivement ) Je ne sais pas, je n’ai pas d’imagination.

H : Donnez-moi votre main !

F : Pour quoi faire ?

H : Pour vous lire les lignes de la main et savoir si vous aurez de l’imagination dans les années à venir.

F : Très drôle ! Vous êtes voyant ?

H : A mes heures… et je vois… je vois… que vous n’avez pas beaucoup de sens de l’humour, c’est dommage à votre âge.

F : (énervée) Et qu’est-ce qu’il a mon âge ?

H : C’est bien ce que je disais, vous n’avez aucun sens de l’humour. Vous aurez un ulcère.

F : J’en ai déjà un, bravo !

H : Je n’ai aucun mérite.

F : Je ne disais pas ça pour vous féliciter. Tenez, donnez-moi votre main !

H : Pourquoi ?

F : Ne soyez pas méfiant, laissez-vous faire. Vous avez de l’humour, vous, alors la vie doit être beaucoup plus simple !

H : (Il lui donne sa main mais semble sur ses gardes) Alors ?

F : (Elle se concentre ) … votre solitude passagère ne sera nullement atténuée par vos tentatives de drague  dans les cafés. Centrez-vous plutôt sur vous-même pour comprendre ce qui vous empêche de réussir votre vie sentimentale, surprise en fin de semaine.

H : ( Il la regarde le sourire aux lèvres) Vous écrivez des horoscopes ?

F : Oui, bravo ! Dans Paris Normandie !

H : Vous plaisantez ?

F : Comme vous le savez déjà, je n’ai aucun humour !

H : Tout le monde peut changer.

F : Oui, mais en cinq minutes, ça serait un record.

H : Qu’est-ce que vous lisez ?

 ( Elle lui montre son livre)

H : L'influence des planètes sur les signes astrologiques ! Alors c’est vrai ? Vous écrivez vraiment des horoscopes ?

F : C’est la stricte vérité.

H : Vous y croyez ?

F : J’en vis alors je m’efforce d’y croire. Et vous, vous faites quoi, en dehors de baratiner dans les cafés ? Laissez-moi deviner !

H : Je doute que vous arriviez à trouver.

F : Vous doutez de mes dons ?

H : Allez-y !

F : Vous êtes soit guitariste, soit prof.

H : ( surpris ) Bravo, je suis les deux. Vous voulez que je refasse mon introduction à notre rencontre.

F : Eh bien pourquoi pas ? On finit par  prendre goût aux rencontres. J’efface tout ce qu’il y a eu entre nous et on recommence depuis le début. A vous !

H : Vous m’excuserez de vous interrompre dans votre lecture mais en vous regardant je me suis dit que je vous connaissais déjà, pourtant je suis persuadé que nous ne nous sommes jamais rencontrés physiquement, jamais vus, que nous avons d’ailleurs des goûts tellement différents, que nous ne sommes jamais allés aux mêmes concerts ou aux mêmes films ou aux mêmes pièces de théâtre ; pourtant je vous connais déjà, c’est une certitude et je vous assure que je ne crois pas en la réincarnation ! Je ne me l’explique pas, mais c’est ainsi, je vous connais

F : C’est  émouvant. On a presque envie d’y croire. Félicitations, mais maintenant je dois partir.

H : (empressé) Laissez-moi au moins votre numéro de téléphone.

F : Si vous voulez me revoir, lisez Paris Normandie, mon nom est au bas de la rubrique horoscope. Toutes les rencontres se méritent ou sinon… en valent-elles la peine ? Au revoir.

H : A bientôt.

F : Au fait, j’oubliais de vous dire que nous habitons au même numéro de la rue St Julien, le 45. Je vous y ai vu plusieurs fois ! Vous, pourtant, vous semblez ne jamais m’avoir remarquée… L’amour ferme les yeux et le chagrin les ouvre j’imagine… A très bientôt je pense…

H : Attendez, attendez, vous habitez au 45 de la rue Saint Julien ! Mais ce n’est pas possible, je…

F :  ( elle se lève ) Puisque je vous le dis.

H : Mais ne partez pas comme ça, attendez…

           

(Elle part sans se retourner.)

 

20 juin 2017

Le bac

20170615_114019Tremplin vers les études supérieures, le bac donne du fil à retordre aux candidats. Déjà, il faut remplir l’en-tête ! Malgré les consignes répétées à plusieurs reprises, nombre d’entre eux la remplissent mal. Et, pour le bac philo, cette perle vue sur une copie : « le bac à lauréat » ! Mais avec un seul lauréat pour toute la France. Le système serait-il devenu hyper sélectif ?

Merci au candidat qui a égayé notre surveillance !

18 juin 2017

L’esprit d’entreprise

Depuis que l’entreprise WWA était cotée en bourse, les chiffres des cotations apparaissaient toutes les heures sur le grand écran placé dans l’open space. Si les chiffres baissaient, un employé criait : Allez, on serre les dents et on participe à l’effort collectif ! Si les chiffres montaient, le même employé disait d’une voix ferme : C’est bien mais on peut encore mieux faire ! Et les galériens de WWA redoublaient d’effort.

Quand les hommes et les femmes de WWA rentraient chez eux, ils se rendaient à peine compte qu’ils répétaient la même chose à leurs enfants. En surveillant leurs devoirs ils disaient :  Allez, serre les dents pour revenir au niveau !   ou C’est bien mais tu peux encore mieux  faire ! 

 

16 juin 2017

Le pari

20170610_141609A l’époque, elle aurait déjà dû s’en douter, un rien peut changer le cours du destin.

-          Pas cap ! lui avait dit Mathieu l’air rigolard.

-          Pas cap ? Moi ? Tu me connais mal.

Et elle avait accepté ce pari absurde qui ne lui rapportait rien, si ce n’est l’estime d’un amoureux stupide. Il lui fallait aller jusqu’au bout et tenir une semaine entière.

Dans quelque position qu’elle se trouvât – même la tête en bas - elle savait que l’épreuve serait difficile, peut-être même fatale. Et si elle en mourait ? Quand elle avait évoqué cette possibilité, Mathieu avait éclaté de rire.

-          On ne meurt pas de dire à quelqu’un qu’on l’aime même si on ne l’aime pas !

-          Qui sait ? Tu auras peut être un cadavre sur la conscience.

Et à quoi cela rimait-il de dire à ce garçon qu’elle connaissait à peine - si ce n’est par le surnom dont il était affublé - qu’elle l’aimait ? On l’appelait « Le muet », parce qu’il ne parlait à personne e présentait toujours un visage neutre, comme s’il était incapable d’empathie.

Quand elle lui avait fait sa « déclaration » -  à l’époque elle devait avoir 20 ans – il l’avait regardée de son air inexpressif et lui avait répondu.

-          C’est un pari ?

Elle avait rougi en assurant que non. Bien sûr il n’en avait rien cru. Pour faire passer sa gêne, elle l’avait invité à faire un tour au  jardin du Luxembourg ; la journée était belle et elle adorait voir les enfants jouer près du bassin. Il avait accepté en esquissant presque un sourire.

C’était il y a dix ans. Aujourd’hui, elle n'a plus de nouvelles de Mathieu. S’il la voyait avec « le muet », c’est lui qui perdrait l'usage de la parole car il se rendrait compte que l’amour peut parfois changer le cours d’une vie…

 

PS : photo prise en mai sur les quais de Rouen.

14 juin 2017

La carrière

Il avait fait carrière dans la maladie, comme d’autres font carrière dans la politique. Il était passé de la constipation  aux migraines, du phlegmon à  l’urticaire géant, de l’ulcère à l’estomac  aux calculs rénaux, et de la prostatite à la goutte. Comment terminerait-il sa carrière ?

11 juin 2017

duo de juin

Caro et moi-même entamons un nouveau duo pour ce mois de Juin. Caro a trouvé que cette vidéo saurait faire frétiller notre imaginaire.

Aujourd’hui, vous pouvez lire mon texte, très librement inspirée de cette vidéo.

 

Voir Venise et…

 

Ils avaient décidé de faire leur voyage de noces à Venise. Eux qui se définissaient comme « des intellectuels  allergiques aux modes et aux traditions » cumulaient déjà deux « tares » : le mariage et Venise.

Depuis leur arrivée, ils enfilaient des colliers de « Oh » et de « Ah » qui laissaient dans leur sillage des sourires amusés. Venise était vraiment telle qu’on la décrivait.

Le comble de l’extase : des funérailles sur l’eau ! Sur la première gondole trônait le cercueil, et sur les trois autres, la famille vêtue de noir.  Ils mitraillèrent. L’extase ! C’était tellement émouvant.

Le soir même ils firent l’amour dans leur lit « king size ». « Pour conjurer la mort, » se dirent-ils en riant avant de se dévorer l’un l’autre.

Ils eurent droit à des coups furieux contre la paroi, accompagnés de protestations en anglais - « Stop your fucking noises ! ».  Ils  répondirent en riant « Bullshit » et jouirent bruyamment, comme un pied de nez à ces grincheux qui  voulaient les empêcher d’être heureux.

Le lendemain, ils partaient à nouveau à l’assaut du grand canal, mais le temps était nettement moins agréable que la veille. Un ciel gris et un léger vent d’Ouest semblaient avoir découragé la plupart des touristes. Les gondoliers, eux, affichaient le même sourire que par beau temps, mais leur nombre avait diminué de moitié.

Le type qui les embarqua sur sa gondole - aussi noire que brillante - devait avoir dépassé l’âge de la retraite et sa barbiche blanche lui donnait un petit air démoniaque. Il leur dit  « Luna di miele ? » et le couple répondit « Ecco » à l’unisson. « Molto bene », répondit le gondolier tout sourire. Et il ajouta en français.

-          Alors pour vous, ce sera  le grand jeu.

-          Vous avez vécu en France ? demanda la jeune femme.

-          Oui, à Paris, je travaillais dans un magasin de pompes funèbres, sans parler de mes activités annexes, dit-il sans l’ombre d’un accent.

Le couple se regarda,  surpris. Le gondolier actionna sa rame à une vitesse phénoménale qui les fit douter de l’âge qu’ils lui avaient donné.

C’est face au palazzo ducale que la « chose » arriva. Les témoins de la scène certifièrent que deux mains géantes sortirent de l’eau. L’une se saisit de la femme, l’autre de l’homme, et ils furent maintenus au-dessus de l’eau pendant deux longues minutes alors qu’un air d’opéra  retentissait.

Les mêmes témoins ajoutèrent que le gondolier avait miraculeusement réussi à s’éloigner à grands coups d’aviron. La police voulut avoir son témoignage, mais aucun gondolier de Venise ne le connaissait.

Quant à l’homme et à la femme, on ne retrouva jamais leurs corps et ils font maintenant partie de la légende de Venise. Un scénario soigneusement orchestré et à la mise en scène grandiose retrace leur épopée dont les touristes raffolent. A quoi tiennent les légendes !

Bien sûr, l’histoire ne dit pas à qui appartenaient ces mains, mais qui aurait pu le dire ? Seul le gondolier, peut-être, mais peut-on retrouver un homme qui n’en est pas tout à fait un ?

 

PS : prochain texte mercredi 14 juin.

 

 

 

 

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