Catherine
A chaque fois que Catherine nous invitait, je me surveillais étroitement, surtout à l’apéritif. Ses yeux, tels un écran radar, contrôlaient le tapis et la table basse. La pelle et la balayette attendaient sagement ses ordres dans un coin du salon et, à la moindre miette, Catherine s’avançait, une banderille dans chaque main, prête à donner l’estocade afin de faire disparaître sur le champ l’objet du délit. Je crois que je détestais Catherine.