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Presquevoix...

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8 décembre 2007

L’avis des bêtes…

N_ron

Je me demande quelle serait la première chose que dirait le chien de ma belle-mère si on lui donnait la parole ?

* photo du chien de ma belle-mère prise par mon fils

7 décembre 2007

Les derniers jours de la voiture

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La tempête de neige, c’est chouette. Avec le froid, la masse légère se transforme en glace et quand une voiture est prise dans cette masse, c’est pas mal de travail pour l’en sortir.

Avec mon appareil photo, j’ai croqué quelques unes de ces automobiles ensevelies et je me disais que j’étais chanceuse de ne pas avoir de voiture à Montréal.

 Je me disais aussi que la voiture pouvait être un fardeau dans certaines circonstances surtout en milieu urbain même si « il serait fou de s’en priver complètement lorsque nécessaire » selon le résumé du travail cité ci-dessous dans le journal de l’Université de Montréal*. La voiture serait un « accélérateur de vie sociale » selon une publicité dans le métro et à la TV. Margaret Thatcher aurait dit «qu’un homme de plus de 26 ans qui utilise l’autobus peut estimer que sa vie est un échec ». Selon cet essai, « dépendre de la voiture c'est commettre un préjudice contre sa propre autonomie » et je ne m’étends pas sur les méfaits environnementaux, le stress urbain et la laideur urbaine que nous devons à la voiture. 

Si je reviens à l’automobiliste montréalais, même s’il aurait préféré oublier son véhicule tout l’hiver sous son tas de neige, ce n’est pas possible. Ceux qui parquent sur la voie publique doivent à un moment donné enlever leur voiture afin de permettre le déblaiement des rues. Bon, non seulement il faut pelleter pendant des heures, mais il faut également trouver un autre endroit pour parquer qui ne soit pas non plus interdit pour cause de déblaiement.

 Bon, ben moi je me dis ces jours que je préfère continuer à utiliser mes pieds pour me déplacer. Je peux vous assurer que cela ne m’a pas pris plus de temps que de rester bloquée dans les bouchons et en plus je me fais du bien, génial, non ?

*Martin Blanchard et Christian Nadeau. « Cul-de-sac : l’impasse de la voiture en milieu urbain », Montréal, Héliotrope, 2007

 

7 décembre 2007

La fenêtre

Marie1Je suis allongée sur le lit, les yeux ouverts, tu es endormi à mes côtés et je ne peux m’empêcher de fixer ce rideau blanc que le  vent déplace imperceptiblement. Ce frémissement léger, c’est celui de mon amour pour toi, prêt à s’envoler à la moindre blessure. Et cette ombre projetée sur le mur, n’est-ce pas mon passé qui tend sa griffe pour me voler un présent si ténu ?  L’Amour est un puzzle dont je n’ai jamais eu toutes les pièces, certains diront « tu te cherches des excuses parce que ça t’arrange », mais moi je sais bien que non.
Tu reposes tranquillement, tu ne te doutes pas des tourments que mon esprit chagrin remue jour après jour. J’aimerais t’aimer davantage, t’aimer autrement, t’aimer autant que mon désir d’aimer le voudrait, mais je ne peux pas… Tu gémis, je sens que tu vas te réveiller et je te sourirai comme si de rien n’était, je t’embrasserai et je te dirai les petits mensonges que tu veux entendre parce que je sais que l’amour ne peut  partager les doutes. Voilà, tu ouvres les yeux, tu me souris, tu tends les bras, je sens l’herbe qui vient d’être coupée dans les prés…

* photo gentiment prêtée par Marisondêtre

6 décembre 2007

Petite scène de misogynie conjugale

Il était debout derrière elle, en slip, son pantalon à la main, tentant désespérément de nettoyer le chewing-gum qui s’était collé sur le velours marron. Il attendait certainement qu’elle lui propose de le faire à sa place.
- Tu remarqueras que la ménagère n’a pas de masculin, lui dit-il tout en frottant le tissu.
Elle continua à taper son texte imperturbablement, sans lever les yeux de son écran, et lui répondit tranquillement.
- Tu vois, elle mériterait d’en avoir un !

5 décembre 2007

Hibernation

Avec l’hiver qui s’est nettement installé, je commence à comprendre un peu mieux pourquoi, lors de la saison chaude, les montréalaises et leurs chums se retrouvent à squatter tous les espaces verts et à l’air libre de cette ville qui n’en manque pas, à vivre pleinement ces soirées longues et chaudes.

Le froid me donne des envies d’hibernation et je rêve de me réincarner en oursonne. Sortir et devoir m’emmitoufler des pieds à la tête ne me fait pas toujours envie. Les sols gelés qui sont des véritables glissades encore moins. L’astre du jour m’appelle mais je résiste à son invitation car qui dit soleil en hiver, dit aussi très, très froid à Montréal !
Les personnes que je croise disparaissent derrière les écharpes et les bonnets et il y a comme un air de repli sur soi un peu partout. Les couleurs des vêtements sont sombres, le noir domine, les gens se calfeutrent et l’ambiance générale n’est plus la même.

Je revois alors avec nostalgie les tams-tams du Mont Royal, les groupes dispersés dans les parcs, les rires aux terrasses jusqu’à tard le soir. Je repense à cette ambiance de métropole méditerranéenne que j’ai ressentie durant toute la belle saison et je comprends mieux ce besoin de vivre dehors et de profiter de chaque minute de chaleur à la sortie d’une période si froide.

J’aime l’hiver et sa beauté mais il est vrai que pour les contacts, ce n’est pas trop le fun.

4 décembre 2007

Absence

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Absente pour cause d'hibernation, prière de revenir au printemps...

3 décembre 2007

Montréal ce 3 décembre

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Promeneur solitaire, où vas-tu ainsi dans la tourmente? Je te suis mais mon pas est plus lent, ma journée autre et mon but différent.

Vais-je te suivre où...


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                    ...m'en aller sur des chemins moins faciles?





3 décembre 2007

Tempête

sabbatique_au_Qu_bec_246

La tempête s’est abattue sur Montréal, un blizzard venant du Colorado a fondu sur la ville dans la nuit au grand bonheur des enfants dont l’école a fermé pour cause de gros temps.
Trente cm de neige à ma porte et les flocons qui continent de tomber en tourbillonnant car le vent est de la partie. Malgré les bourrasques, un calme feutré règne en maître.

 Par ma fenêtre, je scrute au dehors : un cycliste passe, zigzague et se « plante » dans la haute neige car la rue n’est pas bien déblayée, les gens sortent avec leur pelle et creusent un petit chemin devant leur porte, les piétons marchent sur la route car les trottoirs ne sont pas dégagés, quelques rares téméraires dégagent leur voiture pour s’en aller en des endroits absolument vitaux à atteindre sinon ils auraient écouté la radio qui invite les gens à prendre le métro ou à rester chez eux.

 Une telle neige en ce 3 décembre est un évènement exceptionnel selon Environnement Canada. J’avais une telle envie de vivre un vrai hiver québécois que je l’appelais de toutes mes forces et…j’ai été exaucée. Aurais-je des dons que j’ignore ?

3 décembre 2007

Les enfants, est-ce vraiment le bonheur ?

Je me demande si ce ne serait pas plutôt l’inverse ! Je m’explique. N’est-ce pas l’idée que nous nous faisons des enfants qui nous rendrait heureux plutôt que l’enfant tel qu’il est en chair et en os ? Lorsque l’enfant paraît, et surtout lorsqu’il grandit, il faut bien se rendre à l’évidence qu’il déborde de plus en plus - et ce de façon anarchique - du merveilleux cadre dont nous avions dessiné amoureusement les contours… Il paraîtrait même, comble du comble, que les couples sont plus heureux – des statistiques le prouveraient – lorsque les enfants quittent le domicile familial pour vivre de leurs propres ailes… Bon, évidemment, plusieurs paramètres rentrent en compte et dans le domaine de la famille, rien n’est simple ! Déjà, évoquer que les enfants ne fassent pas toujours le bonheur des parents, n’est-ce pas une sorte d’incongruité en cette période où les réjouissances familiales vont aller bon train… ?

PS : on pourrait aussi écrire un autre texte dont le titre serait : les parents, est-ce vraiment le bonheur ? A la différence que les enfants, eux, n'ont pas choisi de venir au monde, comme le font souvent justement remarquer les enfants à leurs parents.

1 décembre 2007

Comment se faire rire ?

- Dis, tu te  fais rire, toi ?
- Ben… c’est pas donné à tout le monde de pouvoir se surprendre !
- Oui, c’est bien ça le problème, et le plus difficile c’est qu’il faut arriver à trouver le moment où on s’y attendra le moins  !
- Moi, je crois qu’il faut être capable de faire sauter les verrous de son cerveau et advienne que pourra !
- C’est tout à fait ça et je suis sûr que si on arrive à se faire rire, c’est gagné, on est sauvé !
- Sauvé de quoi ?
- De soi !

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