Les enfants, est-ce vraiment le bonheur ?
Je me demande si ce ne serait pas plutôt l’inverse ! Je m’explique. N’est-ce pas l’idée que nous nous faisons des enfants qui nous rendrait heureux plutôt que l’enfant tel qu’il est en chair et en os ? Lorsque l’enfant paraît, et surtout lorsqu’il grandit, il faut bien se rendre à l’évidence qu’il déborde de plus en plus - et ce de façon anarchique - du merveilleux cadre dont nous avions dessiné amoureusement les contours… Il paraîtrait même, comble du comble, que les couples sont plus heureux – des statistiques le prouveraient – lorsque les enfants quittent le domicile familial pour vivre de leurs propres ailes… Bon, évidemment, plusieurs paramètres rentrent en compte et dans le domaine de la famille, rien n’est simple ! Déjà, évoquer que les enfants ne fassent pas toujours le bonheur des parents, n’est-ce pas une sorte d’incongruité en cette période où les réjouissances familiales vont aller bon train… ?
PS : on pourrait aussi écrire un autre texte dont le titre serait : les parents, est-ce vraiment le bonheur ? A la différence que les enfants, eux, n'ont pas choisi de venir au monde, comme le font souvent justement remarquer les enfants à leurs parents.