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30 novembre 2009

Eclairage (gballand)

Hier, mon mari m'a dit l'air radieux :
- Dans la salle de bain, je vais te mettre une rampe d'éclairage  qui va te faire oublier la tête que tu as !
Je n'ai toujours pas compris ce qu'il voulait dire…

29 novembre 2009

Vertige (gballand)

P1010067Il lui avait dit qu’il pouvait le faire, il suffisait qu’elle le veuille. Elle lui avait répondu : « Chiche ! ».
Trop tard pour reculer, elle le fixait de ses yeux gris et  attendait qu’il s’agrippe au cordage. Lorsque ses mains s’accrochèrent à la corde rêche, son cœur battit à tout rompre. Il commença l’ascension à contre cœur. Son corps se vida immédiatement de son sang et sa tête devint un manège qui tournait à tout rompre. Loin, très loin, il l’entendait qui criait :
- Descends je te dis ! Descends tout de suite ! Tu m’entends ?
Mais il n’entendait plus. S’il descendait, il serait ridicule ; et voudrait-elle encore s’allonger dans l’herbe avec lui pour regarder passer les bateaux ?

* texte écrit à partir de cette photo de C.V prise lors de l'Armada à Rouen

28 novembre 2009

Décrocher la lune (gballand)

Sur le blog je-double, un photomontage de Patrick Cassagnes et je vous explique, ici, ce qu’on peut faire une fois que la lune est décrochée…

27 novembre 2009

Allô ! Névroses ? (gballand)

Saviez-vous que l’on peut consulter des psy en ligne au tarif de deux euros la minutes ? Sur ce site vous avez même droit à la photo des psy ; c’est important de pouvoir choisir la tête qui écoute notre tête, non ?
Je crois que je vais  en parler  à mes personnages ; j’ai l’impression que souvent, ils vont mal…

26 novembre 2009

Liberté ? (gballand)

Quand elle lui avait dit en hurlant « Mais la Liberté, merde, est-ce que tu sais au moins ce que c’est ? », il l’avait regardée interloqué.
Qu’est-ce qui l’avait piquée ? Etait-ce juste le mot « liberté » ?  Pourtant il l’avait seulement dit pour le dire, sans arrière-pensées, comme ça, pour le plaisir de le prononcer.
Il décida de ne pas relever et poursuivit la lecture de ses fichiers sur son ordinateur comme si de rien n’était.
Mais elle se planta à côté de lui, les mains sur les hanches, décidée à continuer la polémique coûte que coûte, même sans lui :
- J’en ai marre, tu vois, marre qu’on ne m’aime que dans l’asservissement !
Il ne répliqua rien. Tout plutôt qu’une dispute. Mais c’est à ce moment-là qu’elle lui porta le coup fatal, il s’en souvenait encore, c’était le 2 novembre 2009 et cette date sonnait pour lui comme un glas :
- J’ai un amant !
Il releva la tête, la regarda stupéfait, une larme coula mais il se tut…

PS : texte écrit à partir d’une consigne des « impromptus littéraires ».

25 novembre 2009

Quatre trous sinon rien ! (gballand)

Elle me dit qu’elle veut deux trous supplémentaires à chaque oreille, je lui réponds que non, elle me rétorque que si, que les oreilles sont à elles, un point c’est tout !
- A toi certainement,  mais un trou supplémentaire de chaque côté suffit amplement.
- Non, deux !
- Vu la petitesse  de tes lobes, les boucles d’oreilles vont  se chevaucher !
Elle ne trouve pas ça drôle. Elle se fera faire ses trous envers et contre moi ! Que je me le tienne pour dit ! Porte claquée, conclusion.

24 novembre 2009

Voyage mortuaire (gballand)

Sur le blog je-double, un photomontage de Patrick Cassagnes illustré par un voyage mortuaire de gballand.

" Quand de la route elle vit l’église perchée sur la colline..." (la suite)

23 novembre 2009

Peine de vie (gballand)

A chaque jour suffit sa peine mais à chaque peine, un jour y suffit-il ?

22 novembre 2009

La porte jaune (gballand)

P1010281Il hésitait toujours avant d'entrer chez lui, le 6 ou le 8 ? Jusqu’au jour où il poussa la porte du 8 ; lui vivait au 6. Il remarqua que le hall du 8 était identique au 6, la seule différence c’était la couleur des murs, crème dans un cas, blanc dans l’autre. Il monta l’escalier, le même qu’au 6. Une fois sur le pallier du premier étage, il eut le choix entre trois portes, une rose, une bleue, une jaune, comme au 6, sauf que les couleurs étaient inversées. Il frappa à la porte jaune – sa porte d’appartement aussi était jaune  - mais personne ne lui répondit. Il l’ouvrit et entra. L’appartement était décoré de façon très différente du sien et les murs étaient tendus de tissu sombre. C’est en pénétrant dans le salon qu’il la vit et son regard se glaça. Que faisait-elle là dans cette robe décolletée qu’il ne lui connaissait pas au lieu d’être dans leur appartement à attendre leur fils qui allait rentrer de l’école ? Assise dans le fauteuil blanc, la tête légèrement inclinée, elle semblait sommeiller.
- Myriam ! Hurla-t-il.
Elle ne réagit pas, comme si elle se moquait de lui et de sa colère.
Il répéta « Myriam ! » Mais toujours rien. Il s’avança vers elle comme à regret, le corps tendu, presque désespéré. Arrivé à sa hauteur, il la gifla et le corps de Myriam bascula immédiatement sur le côté, comme un pantin désarticulé.
Il vit alors que le dossier du fauteuil blanc était taché de sang.

PS : texte écrit à partir de cette photo de C. V. prise à Bruges.

21 novembre 2009

Le pays des orages (gballand)

Il lui avait dit qu’il venait du  pays des orages et que pour elle il avait traversé mers, déserts et montagnes. Il lui écrivit les plus  beaux poèmes d’amour, elle ne répondit pas. Alors il la couvrit de diamants étoilés et de lunes brodées ; elle continua de l’ignorer.
Il en conçut un tel dépit qu’il lui ôta la vie de sa dague argentée. 

PS : texte écrit dans le cadre des ateliers des « impromptus littéraires »

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