Excellent, ce sketch de Dupontel, quel fou rire !

L’oral du baccalauréat réserve toujours bien des surprises aux examinateurs. J’ai une collègue qui s’est entendue chanter le fado " Barco Negro " par un candidat incapable d' expliquer cette chanson qui pourtant était sur sa liste de textes. Je crois même me souvenir que ma collègue a été sensible aux accents dramatiques de sa voix chevrotante… Un conseil : candidats de toutes les acadmies, si vous ne savez pas expliquer votre texte, chantez-le, ça peut rapporter gros !

Ils vivaient au sous-sol, avec pour toute lumière naturelle celle qui s’échappait d’une minuscule fenêtre au-dessus de l'armoire en formica. Le rez-de-chaussée, quant à lui, était devenu un musée avec ses objets figés dans un passé qu’on voulait présent. Ils n’y allaient qu’une fois par mois, patins aux pieds, pour ne pas salir le plancher qu’ils ne pouvaient plus astiquer à 75 ans passés.
Quand ils moururent, leur fils condamna le sous-sol et vécut au rez-de-chaussée. Les meubles, eux, furent donnés ou brûlés.

La goutte d’eau qui fit déborder le vase c’est quand elle vit sur la 45ième copie du bac littéraire qu’elle corrigeait : Elle avait le visage farci de rides.
Elle explosa  :
- Ben tu vas voir, toi, la note que tu vas te farcir !

Si je me réincarne un jour, ce sera en otarie. Regardez-les bien ces otaries de Monterey – Californie – avachies sur ce bateau qu’elles ont colonisé, indifférentes à ce qui les entoure, comme un pied de nez à la valeur « travail »… Elles en ont bien de la chance les otaries de Monterey ; elles, elles ne rentrent pas !

PS : photo prise par C. V. à Monterey en aout 2010

Vous  avez sans doute pensé qu'un jour vous ne rentreriez pas de vacances ? Mon personnage aussi. Pour lire le texte, c’est ici. Le texte est de gballand et le montage  de Patrick Cassagnes.

Son sens de la justice lui venait de la première injustice qu’il avait subie dans son enfance : le pompon du manège qui venait toujours lui caresser la tête sans que  jamais il ne pût l’attraper : forcément, il était toujours le plus petit.

PS : Non, je ne parle pas de M. Sarkozy

C’est en voulant la sauver  qu’il s’était noyé. Elle avait survécu, malgré elle. Quand elle connut le nom de son sauveur, elle passa le reste de ses jours – 7200 exactement -  à fleurir sa tombe au cimetière du Levant. Il lui en fut éternellement reconnaissant.

Il y a des chiens qui savent aimer comme personne... si vous voulez savoir comment, c’est ici !
Le montage est de Patrick Cassagnes et le texte de gballand.

Elle était presbyte. Rien que de très normal,  à son âge tout le monde devenait presbyte. Seulement la veille, sur la plage, après avoir chaussé tranquillement ses lunettes avant d’ouvrir son livre de Patricia Highsmith, ses yeux tombèrent par hasard sur ses cuisses et elles étaient ENORMES.  Instantanément, elle retira ses lunettes. Elle ne fut pas rassurée pour autant...

C'était le sixième jour qu'il mangeait un sandwich à  la dinde, le seul sandwich qu'on trouvait dans les "Walmart". Seulement ce jour-là, il garda un morceau de dinde coincé dans sa dent creuse  et ce ne fut qu'au prix de multiples efforts prodigués avec sa langue qu'il réussit à l'extraire au bout de deux heures. Il était épuisé.

Le lendemain, il mangeait chez Mac Donald.