Le travail
Un nouveau vaccin venait d’être créé par le laboratoire pharmaceutique « Number one » : le vaccin anti-déprime. Un vaccin que seuls les pays occidentaux pouvaient acheter : extrêment cher, mais extrêmemnt utile aussi. Notre état néo-libéral le finançait, mais les grands patrons apportaient leur soutien. Pourquoi ? Parce que non seulement le vaccin éffaçait toutes les déprimes possibles et imaginables mais, par ailleurs, il donnait au travailleur un regain d’énergie au travail. Et si, par hasard, le travailleur concerné était au chômage, sa vitalité et son désir de travailler était tels, qu’il s’avérait capable d’ accepter tout travail quel qu’il fût, même à un salaire nettement inférieur. Mais - et notre président E. Cromanu n’en parlait pas – si la déprime disparaissait, l’un des effets secondaires du vaccin anti-déprime pouvait être la mort. Parce que oui, le travail peut tuer, mais cela avait-il une quelconque importance ? Plus de décès rapides ne voulait-il pas dire aussi, moins de retraites à financer ?
PS : prochain texte, samedi.