11 juillet 2018
à bicyclette
Il n’y a jamais eu de vélo sans toi. Souvent, nos guidons se frôlaient dans les virages et nos cœurs se blessaient dans les orages.
Te rappelles-tu ta sonnette qui hurlait sans crier gare et affolait les passants sur les trottoirs ? Et cette chaîne qui sur tes mains laissait ressasser le noir chemin de ton enfance ; t’en souviens-tu ?
Je me rappelle aussi les prés qui abritaient nos corps fourbus et les herbes folles qui caressaient la moiteur de nos peaux brunies par le soleil.
Aujourd’hui ton vélo est au grenier - pourquoi l’aurais-je jeté ? - et je voyage seule sur les routes de mes rêves.
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