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Presquevoix...
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19 août 2017

Le départ

Il avait grandi trop vite.  Ce n'était plus cette  boule de poils qui les avaient séduits. En cinq mois l'animal avait fini par avoir tous les défauts du monde.

 Au début, lui et sa femme avaient  bien essayé " Couché ! Assis ! Debout ! La patte ! Pas sauter ! " ; et puis ils en avaient eu marre, le chien était trop bête. Sa femme avait même dit.

 - Il m'emmerde ce chien. Si c'est comme ça, il vaudrait mieux… et elle avait laissé sa phrase en suspens.

 Maintenant, dès que la bête arrivait dans la pièce les enfants hurlaient, c'était devenu intenable. La seule façon d'avoir la paix c'était de lui interdire la maison.

 Et puis un jour le père prit sa décision. Il emmena l'animal. Les enfants entendirent les aboiements du chien, puis plus rien, le père avait dû le mettre dans le coffre. La voiture démarra et chacun retourna à ses occupations.

Quand le père revint deux heures plus tard, seul, personne ne lui posa de questions, et la vie reprit son cours.

 

PS : prochain texte le 25 août.

Commentaires
E
Oui, personne ne posa de questions: à quoi bon ? Ils savaient tous que ce serait à chacun à leur tour :-(
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C
Je crains pour les enfants s'ils deviennent rebelles à l'adolescence, grandis trop vite eux-aussi...
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D
Une solution radicale, spa ?
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L
La prochaine fois, qu'il n.oublie pas d'y mettre les gosses ! Ça nous fera des vacances !<br /> <br /> Oops ;)<br /> <br /> Avant de partir, as-tu regardé dans le coffre ?
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P
Le seul animal domestique vivable c'est le poisson rouge (un seul !)
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