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Presquevoix...
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5 juin 2011

Le banc

 

banc

 

 

En 40 ans, le banc n’avait pas changé, sauf qu’aujourd'hui  il était  bleu, alors qu’autrefois il avait été blanc, puis vert. La mer roulait toujours son écume et les galets ressemblaient à ceux d’antan. Il décida de s’asseoir, comme avant, pour attendre, mais attendre quoi ? Il n’en savait rien. Sans doute qu’une fois assis, une idée lui viendrait. Et si c’était la mort, il l’accueillerait comme il se doit, avec le sourire.

PS : photo gentiment prêtée par Patrick Cassagnes

Commentaires
G
@ GB : Oui, je l'ai lu et (vous me connaissez un peu maintenant) j'ai dû pleurer pendant le moitié du bouquin... qui est petit, et c'est tant mieux. Tant d'émotions dans une écriture si épurée, je ne l'avais pas depuis longtemps expérimenté. Première expérience Claudel qui m'a bouleversée. Décidément, c'est un patronyme qui ne me laisse pas indifférent !
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M
Oh! C'est une éventualité que je n'avais jamais envisagée à propos d'un banc!
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G
Oui, j'ai lu la "critique", effectivement le livre a l'air intéressant. Vous l'avez lu ?
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G
Oh mais que de choses peuvent survenir assis sur un banc. Il suffit de ne rien attendre. Monsieur Linh lui, y aura rencontré l'amitié dans un monde inconnu...<br /> <br /> http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-petite-fille-de-monsieur-linh_810383.html
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G
caro : le chariot en noir et blanc... et on le pousse en haut d'une pente ? excuse cette humour noir.<br /> <br /> ann esthézy : zut alors, il n'y a pas d'agonisants heureux ? Et même sous anesthésie ?
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