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Presquevoix...
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23 février 2011

Blablabla…

Quand son mari lui parlait, elle pensait très fort blablabla, mais jusque-là elle ne lui avait rien dit. Il l’ennuyait de plus en plus, c’était comme si chaque soir le recteur s’invitait chez elle ! Elle aurait préféré le voir rentrer plus tard afin d’éviter ses discours creux et pompeux qui lui donnaient le bourdon.  Elle se  demandait s’il n’essayait pas avec elle, la veille,  les  discours qu’il devait prononcer le lendemain.
Un jour elle osa répondre à son recteur de mari.
- Blablabla…
Il la regarda ahuri et dit :
- Tu es devenue folle Marie Thérèse ?
- Non, c’est juste qu’à chaque fois que tu me parles j’ai l’impression que tu t’adresses à un aréopage.
Il se leva de table et alluma la télévision.
- Qu’est-ce que tu fais Henri ?
- Eh bien je mets la télévision puisque tu préfères ce « blablabla » là !
- Tu te trompes Henri, ce n’est pas que je le préfère, mais je ne vois aucune différence avec ton « blablabla » à toi : c’est la même langue de bois ! 

PS : texte écrit à partir de cette chanson de Philippe Katerine, connue grâce à Patrick Cassagnes

Commentaires
G
Oh, je ne les connais pas, j'ai vu un recteur et puis j'ai pensé à sa vie de couple. Je pense que parfois la fonction prend la place de l'homme, même dans la vie intime....
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L
Petite histoire courante de la stérilité de la relation du couple. Se sont-ils rencontré en ayant rien à se dire ? En monologues de face à face dès leur premier baiser ? Ou se sont-ils progressivement désintéressés l'un de l'autre, ne s'entendant plus qu'eux-mêmes avec le sentiment de connaître les "rengaines" du fantôme qui partage le même toit ?
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G
D. Hasselmann : Aré... sur images ?<br /> <br /> Séraphin : merci pour ce lien. Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que l'acuité des problèmes de la vie quotidienne interpelle le citoyen que je suis et nous oblige tous à aller de l'avant dans la voie d'un projet porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus démunis ! Par contre, il n'y a plus de sel mon chéri et je n'ai pas l'intention d'aller en chercher.
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S
Mesdames, Messieurs, la conjoncture actuelle entraîne une mission somme toute des plus exaltantes pour moi : l'élaboration d'un avenir s'orientant vers plus de progrès et plus de justice. Par ailleurs, c'est en toute connaissance de cause que je peux affirmer aujourd'hui que la nécessité de répondre à votre inquiétude journalière, que vous soyez jeunes ou âgés, interpelle le citoyen que je suis et nous oblige tous à aller de l'avant dans la voie d'un processus allant vers plus d'égalité. Mesdames, Messieurs, l'acuité des problèmes de la vie quotidienne doit prendre en compte les préoccupations de la population de base dans l'élaboration d'un avenir s'orientant vers plus de progrès et plus de justice. Mesdames, Messieurs, la volonté farouche de sortir notre pays de la crise doit nous amener au choix réellement impératif d'un plan correspondant véritablement aux exigences légitimes de chacun. Par ailleurs, c'est en toute connaissance de cause que je peux affirmer aujourd'hui que la conjoncture actuelle a pour conséquence obligatoire l'urgente nécessité d'un processus allant vers plus d'égalité.<br /> <br /> Veux-tu me passer le sel, ma chérie?<br /> <br /> <br /> http://www.presidentielle-2007.net/generateur-de-langue-de-bois.php
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D
Elle avait failli dire "Areuh ! Areuh !" mais avait glissé sur "Aré ! Aré !" pour rester à la page.
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