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Presquevoix...
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2 février 2009

la femme aux cheveux blancs, suite (MBBS)

Je dois dire que j’ai hésité, cette porte ouverte, cette invitation…Lasse d’attendre elle a fini par lancer.

- Vous m’avez suivie jusqu’ici et vous vous dégonflez maintenant ?

J’ai été surpris je l’avoue mais en même temps provoqué donc je me suis avancé et j’ai passé le pas de porte. Je l’ai suivie dans les escaliers, beaux escaliers de pierre en colimaçons et je pouvais ainsi continuer à admirer ses jambes. Nous avons atteint le 2ème étage, elle s’est arrêtée devant une porte en chêne à deux pans, a sorti un trousseau de clés et à ouvert. Lorsqu’elle a passé le pas de porte, j’ai eu à nouveau un moment d’hésitation. L’a-t-elle senti ? Elle s’est retournée et m’a regardé un petit sourire moqueur au coin des lèvres, puis elle a lancé ses clés sur un guéridon, a laissé choir son manteau sur une chaise à côté et j’ai pu admirer sa tenue. Jupe droite noire à peine au-dessus des genoux, pull à col roulé bordeaux moulant, agrémenté d’un collier artisanal dans les mêmes tons, taille fine ce qui m’a fait constater qu’elle avait une silhouette parfaite. Elle s’est dirigée vers le salon à l’ameublement moderne et s’est affalée sur le canapé en cuir jaune, croisant ses jambes et appuyant son bras gauche sur l’accoudoir tout en passant la main dans ses cheveux courts. D’un geste du menton, elle m’a fait signe de m’asseoir.

- A part suivre les femmes dans la rue, vous faites quoi et vous êtes qui ? me demanda-t-elle.

Finalement, cette situation commençait à me plaire. Je pouvais lui raconter n’importe quoi, quelle importance, mais je n’en avais pas envie, non au contraire. Cette femme me plaisait et je la trouvais terriblement sexy, je décidais de jouer le jeu.

- Je m’appelle Paul Randin et je n’ai pas pour habitude d’annuler un rendez-vous et de suivre des femmes dans la rue. Vous m’avez attirée, j’ai réagi à une impulsion, voilà tout. Je suis maintenant chez vous, je ne sais rien de vous et vous ne savez rien de moi si ce n’est mon nom, mais puisque nous sommes dans cette situation incongrue et que vous avez accepté d’introduire un inconnu chez vous, cela me donne un message.

- Lequel ?

- Que vous êtes tentée par l’aventure…

Elle reposa sa tête sur le dossier, regardant le plafond avant de me répondre.

- Se faire suivre par un bel homme, à mon âge n’est pas anodin et quelle femme ne serait pas sensible à un tel hommage ?

- Je veux bien l’admettre mais de là à m’introduire chez vous…je pourrais vous violer, vous tuer même, vous avez pris un risque…

- C’est vrai mais vous n’allez pas le faire ?

- Non, évidemment.

Un moment de silence s’installa. Je me demandais comment poursuivre.

- Vous désirez boire quelque chose, un whisky, un soda, du vin ?

J’optais pour un cognac. Nous avons trinqué et nous nous sommes observés un moment. Elle a demandé.

- Quel âge avez-vous ?

- Quelle importance ?

- Aucune. Je n’ai jamais fait l’amour avec un homme plus jeune que moi et…

- Et ?

- Et je me dis que j’aimerais essayer…

 

Commentaires
M
Sensible aux jambes de ces dames Arpenteur...mmh!<br /> <br /> Quant à votre proposition Petit Prince, je vais y réfléchir. Cela me donne une idée en fait, pourquoi ne pas demander aux lecteurs des idées pour des suites de textes et l'orienter ensuite selon mon désir ou mon imagination du moment? A creuser!
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P
Bravo pour ces deux parties (de textes). Vous avez réussi à me tenir en haleine jusqu'au bout. Serait-il possible d'obtenir une troisième partie ou mieux encore opter pour plusieurs scénarios de fin à disposition des lecteurs? <br /> <br /> voici en contribution ma version: la femme se découvre un intérêt et une passion jusqu'alors éteinte avec l'inconnu!<br /> Mais vous êtes libre d'apporter votre sensibilité.A bientôt de vous lire.
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A
Aaaaaaaaaaaarrrgh... les jambes des femmes....
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Presquevoix...
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