Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Presquevoix...
Archives
4 octobre 2007

J’en ai marre des cons de proximité…

J’ai glané cette expression au hasard d’une conversation de café. Après les commerces de proximité,  les cons de proximité… et là, il y a pléthore si j’en crois la personne qui en parlait... Mais c’est quoi un con ? Il y a toutes sortes de cons et, comme le disait Brassens dans sa jouissive chanson, « Le temps ne fait rien à l’affaire » !
On pourra remarquer qu’on est toujours le con de quelqu’un… mais faute avouée à moitié pardonnée… ne suffit-il pas de reconnaître qu’on est con pour être tout de suite un peu moins con ? Et puis il y a les faux cons et les vrais cons. Mais à  quoi peut-on reconnaître un vrai con me direz-vous ? Il me semble – mais ce n’est qu’une simple hypothèse de travail – que le vrai con s’ignore. Le vrai con pense qu’on naît con, mais pas qu’on le devient ; le vrai con ne s’étonne pas de la connerie des autres - puisque forcément, c’est toujours les autres qui sont cons - mais s’étonne toujours qu’un jour, on puisse injustement le traiter de con  !   

3 octobre 2007

A la manière de...

A la manière du blog "un jour, une question" dont les questions, parfois, excitent mon imagination :

Les gorilles sont-ils plus humains que les hommes ?

2 octobre 2007

Le temps et le thé

J’ai découvert au hasard de mes déambulations montréalaises, un endroit où mon amour et mon goût du thé doivent m’avoir conduite : la « Maison de thé » sur 351 rue Emery*.

Outre le fait que c’est un endroit magique qui donne envie de méditer, lire, rêver tout en dégustant le thé servi de trois façons différentes selon son choix, l’ambiance y est douce, la lumière tamisée, la musique cristalline et reposante. Les pas feutrés du personnel, les chuchotements des clients contrastent fortement avec l’ambiance animée et bruyante de la rue St Denis à proximité immédiate.

Dégustant mon thé dans une théière Yixing, j’ai relevé et aimé deux citations du menu présentant leur liste des thés :

« Pour chasser la soif, il faut boire de l’eau, pour chasser l’ennui, il faut boire du vin. Pour s’éclaircir l’esprit et rester éveillé, il faut boire du thé » Lu Yu Cha Jing

« Le thé donne le temps ; le thé ne se prend qu’en prenant le temps  ;le temps est indiqué par le thé ; le thé étanche la soif qui rappelle le thé ; le temps passe en buvant le thé ; le thé est le temps qui se boit. » Tiré du livre « Temps de thé » de Dominique Pasqualini

*www.camellia-sinensis.com

2 octobre 2007

Et qu'en pense votre vagin ?

Eve Ensler dans son livre « monologue du vagin » pose la question suivante à de nombreuses femmes : « Si votre vagin pouvait parler, qu’est-ce qu’il dirait ? ».

Question on ne peut plus insolite, à priori, mais somme toute  bienvenue car le vagin aussi a son mot à dire ; pourtant, s’autorise-t-il à le dire ?

1 octobre 2007

Pour toi qui ne me lis jamais…

Pourquoi tu ne me lis jamais ? Tu ne m’aimes pas ? Plus ? Mes écrits ont l’art de te lasser et c’est le seul art que tu leur trouves ? Tu crois que je ne devrais pas m’autoriser à écrire ? Tu penses que je n’ai rien à dire et que je devrais cesser de l’écrire ?
Pour toi qui ne me lis jamais… mais ai-je besoin que tu me lises ? Il me suffit de penser que tu peux me lire et mes mains pianotent déjà sur le clavier en négligeant parfois les mots que je voulais te dire.
J’écris pour toi qui ne me lis pas et ne me liras jamais puisque tu n’existes pas…

1 octobre 2007

Fruit défendu

Je me souviens de ce jour où je t’ai dit que je t’aimais. Je n’ai pas prononcé ces mots, j’en ai prononcé d’autres mais l’effet était le même. Nous étions assis l’un en face de l’autre, au restaurant, nous avions parlé de tout et de rien pendant tout le repas, nous avions évoqué à mots couverts les sentiments que nous partagions sans oser les nommer, les sous-entendus fusaient et toi tu ne te décidais pas. Allions-nous nous quitter sans avouer nos sentiments ? Je me suis donc lancée ! Tu es resté silencieux puis tu m’as demandé :

-          C’est vrai ?

-          Oui.

-          Depuis longtemps ?

-          C’est venu petit à petit.

Tu m’as regardée et tu souriais. Etais-ce pour cacher ton émotion ? Nous ne parlions plus, nos yeux parlaient à notre place et je sentais que je t’avais touché par cet aveu. J’étais contente, enfin tu savais, enfin tu allais penser à moi d’une autre façon, enfin j’avais pris une place différente de celle que j’occupais auparavant ! Tu ne disais toujours rien mais je voyais un muscle de ton visage trembler, au coin de ta bouche toujours souriante. Tu avais même l’air un peu benêt avec ce sourire tendre et cela me touchait. J’aurais voulu embrasser tes lèvres, caresser ton visage, poser ma tête sur ton épaule et surtout sentir tes bras m’emprisonner, bénéficier de ces petits gestes que font tous les amoureux. L’instant était magique, les minutes passaient et je priais pour que le temps s’arrête. Je ne voulais pas partir de ce restaurant, je voulais prolonger cet instant de grâce que mon aveu avait provoqué. Je savais que toi aussi tu partageais ces doux sentiments pourtant nous nous sommes quittés sur un chaste baiser. Depuis je pense à toi comme à un fruit défendu en me demandant si un jour je pourrais y goûter…

<< < 1 2 3 4 5
Presquevoix...
Newsletter
8 abonnés