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Presquevoix...
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9 juin 2007

Le pape dans tous ses états...

Rendez-vous manqué avec Dieu

L’AFP nous dit qu’un Allemand de 27 ans a tenté, mercredi 6 juin, de sauter à l'arrière de la voiture découverte de Benoît XVI, place Saint-Pierre à Rome. Il a aussitôt été maîtrisé par la sécurité, interrogé puis interné dans un établissement psychiatrique. Le pape ne semble pas s'être rendu compte de l'incident…
Dans tous les cas, plus de peur que de mal pour sa Sainteté… son rendez-vous avec Dieu a  été repoussé sine die…

Le Brésil ne plaisante pas avec les sans papiers...

« SELON le quotidien O Globo, les autorités brésiliennes ont infligé une amende à la compagnie Alitalia pour avoir transporté deux voyageurs sans papiers, arrivés à São Paulo le 9 mai dernier. Le premier, connu sous le nom de Benoît XVI, s'appelle Joseph Ratzinger. Le second, Tarcisio Bertone, est secrétaire d'Etat du Vatican. Ni l'un ni l'autre n'avait songé à emporter son passeport. » Le Monde (9 juin 2007)
Ces deux voyageurs  n’ont donc pas paru très catholiques aux autorités Brésiliennes qui gèrent les étrangers en situation irrégulière  de façon draconienne ! Qu’apportaient donc ces deux voyageurs dans leurs malles célestes ? De quoi faire une révolution catholique au Brésil ?

8 juin 2007

D'autres échanges sont-ils possibles ?

« La double face de la monnaie* » édité par la Mare aux Canards (www.lamare.org ) rend compréhensible, aux non-économistes, ce qu’est l’argent, comment il fonctionne, ses perversions, et il a l’avantage de présenter des systèmes d’échange alternatifs qui peuvent fonctionner en parallèle du système économique traditionnel… Quelques citations retenues, au fil de ce DVD, comme autant de slogans qui peuvent nous faire prendre conscience que d’autres échanges sont possibles : « l’argent est une drogue et nous devons en guérir », « l’argent est une croyance » ou « le temps vaut plus que l’argent… » ou « Avec la Banque du temps, la monnaie redevient un outil social. » et pour finir « La monnaie doit nous rendre service et non nous asservir » !
En somme, un DVD à voir entre amis et qui peut être le point de départ de discussions sur la façon dont notre « société de l’argent » fonctionne et quels seraient les moyens de changer nos rapports à l’argent afin de privilégier l’entraide, la solidarité et le respect de chacun.

6 juin 2007

Le coup de cœur ferroviaire

Je suis une victime du coup de cœur ferroviaire ! Je ne compte plus le nombre de fois où je suis tombée amoureuse du premier inconnu venu. Mon dernier inconnu, c’était dans le Paris Rouen, hier ! Voici la lettre que j’ai glissée dans sa poche, dans le train qui nous ramenait à Rouen. Vous serez sans doute surpris que je lui ai adressé une lettre rédigée avant notre rencontre, mais c’est ainsi que je suis faite : pour que je puisse écrire à quelqu’un que j’aime, il ne faut surtout pas que je le connaisse avant  :
« Oui, cette lettre vous est destinée, ne la repliez pas, j’espère d’ailleurs que vous la lirez jusqu’au bout. J’étais à vos côtés il y a quelques instants. Vous m’avez peut-être remarquée tout à l’heure. A un moment de la journée, nous avons été très proches physiquement. Votre image a réveillé l’enfance qui me reste, celle qu’on n’efface pas, dernières poussées d’orages suspendues à la réalité où l’enfant  - ombre de ce qu’il était -  traverse vallées et  rivières dans les nuits de nos rêves.
Si je prends le chemin de l’enfance – mais pourquoi vous parler d’enfance alors que c’est de moi, maintenant, que je veux vous parler ? – je ne vois rien, ou plutôt, je vois de grandes étendues moroses d’où jaillissaient des désirs vite enterrés  et quand, insouciante, j’en prenais un par la main, il me fuyait à toutes jambes : je n’étais pas à la hauteur. Ce n’était pourtant pas l’envie qui me manquait d’exister entre marges et  précipices.
  Que je dresse d’abord cet impitoyable  portrait de moi-même où vous lirez ce que vous  voudrez y lire, comme dans toute lecture. Je pourrais faire la liste de mes défauts probables, celle de mes qualités improbables, vous installeriez alors votre balance et on en finirait une bonne fois pour toute ! Mais une méthode aussi simple est inconvenante, et peut-on résumer la complexité d’un être à deux listes parallèles qu’on mesure et compare ? Non, la réponse est non, et si je savais que vous pensez le contraire, vous ne m’intéresseriez déjà plus.
Je suis de ces oiseaux qui sortent la nuit et dont on ne remarque que leurs yeux luisants. Vous me demanderez alors “Qu’est-ce qui luit chez vous ?”… Et je vous répondrais que je ne sais pas… Vous désirerez sans doute connaître mes plus chers désirs… et je vous répondrais… j’aime savoir ce qui se cache chez moi à mon insu et ce qui se cache chez l’autre, distraitement, sans y attacher plus d’importance qu’à une tasse de thé  en fin d’après-midi… Je suis de ces essences dont on ne se rappelle plus le nom, même si leur parfum – discret - nous inspire un lointain secret. Je suis de ces femmes qui observent le monde mais restent à distance. Vous ajouterez peut-être “Et quel type de femme êtes-vous ?”…Et je vous trouverai bien fou – grossier ?- de me poser une question aussi directe, mais je ne me déroberai pas. Je suis de ces femmes dont la féminité, sans artifices, n’accroche pas le regard de prime abord. Pas de maquillage,  un âge qui fait son âge – 33 ans –  soir et matin, un corps simple, sans soie ni satin, pas de minauderies ; une voix  qui caresse à distance. Je suis surtout ce que je ne dis pas. Je suis le printemps et l’hiver, la joie et la tristesse  d’un  jour ordinaire, je suis l’aujourd’hui et demain, je suis la  vie qui engrange le temps.
J’aimerais qu’on m’aime, qu’on me trouve drôle, intelligente, qu’on me complimente, j’aimerais…que vous me téléphoniez ou que vous m’écriviez, j’aimerais qu’on se rencontre une deuxième fois, ou plus si affinités. J’aimerais… mais peut-être n’êtes vous pas disponible, alors je n’insiste pas. Je n’aime pas forcer la main des hommes pourtant, une réponse négative, me décevrait terriblement. Surtout ne venez pas chez moi. Je préfère que notre premier contact se fasse sans que nous ne soyons physiquement l’un en face de l’autre. Utilisez le téléphone ou la lettre. Je vous promets que ce premier échange sera suivi d’une rencontre, si vous le souhaitez bien sûr. Je vous attends déjà.    Claire.          
Claire Noël
2, chemin du Devin
76 000 Rouen
tél : 06 95 24 25 89 »

31 mai 2007

Nos voitures rouleront-elles avec le sang des travailleurs des pays les moins avancés ?

C’est ce que l’on peut craindre. Non seulement  les monocultures d’agro-combustibles accentueront les problèmes de  faim et de déforestation mais, comme on le voit déjà au Brésil avec la monoculture de la canne à sucre, ces monocultures favorisent le retour à un esclavagisme moderne où le grand propriétaire utilise le travailleur comme du « bétail » corvéable 12 heures par jour.
Ne voyons plus la voiture comme le symbole de la liberté, mais comme celui d’une société de consommation schizophrène qui, au nom de la croissance, dévore  notre seul lieu de vie, la terre ! Bientôt, c’est à notre enterrement que nous nous rendrons !

28 mai 2007

Peut-il y avoir des compétitions sportives sans dopage ?

Dans quelles pratiques sportives professionnelles ne se dope-t-on pas ? C’est la question que je me pose. La gratuité de l’effort est sans nulle doute le meilleur ennemi du dopage…
Et si on boycottait toutes les rencontres sportives puisqu’elles finissent par se transformer en foires aux marques ! Finis aussi les jeux olympiques, les coupes du monde et les coupes d’Europe du fric ! RIDEAU ! A DEGAGER !
Quand la coopération remplacera la compétition et que la gratuité remplacera l’argent, on arrêtera de bousiller la santé de millions de sportifs considérés comme des esclaves du MARCHÉ du sport !

24 mai 2007

Peut-on changer l’école ?

En tout cas, je ne pense pas que ce sera avec M. Darcos… notamment parce que j’ai lu le rapport qu’il a remis à M. Sarkozy en mars 2006…
Une autre école serait-elle possible ? Une école où, par exemple, on éduquerait à l’autonomie, à la participation et à la prise de responsabilités et non aux seuls contenus disciplinaires et au respect de la hiérarchie qui se décline ainsi dans l’Education Nationale :  l’élève est soumis à l’autorité du professeur qui  est soumis à l’autorité du chef d’établissement qui est soumis à l’autorité du recteur qui est  soumis à celle du Président de la République. Le Respect de la hiérarchie,  n’offre à vrai dire que deux possibilités : l’obéissance ou la désobéissance.
On peut d'ailleurs se demander si le respect de la hiérarchie éduque ou infantilise ?
Il faut hélas se rendre à l’évidence que l’école, en France, s’est construite à l’image de notre société où la Démocratie consiste, essentiellement, à voter et ensuite…à se taire jusqu’au vote suivant !
Mais quand donc seront créés des contre-pouvoirs satisfaisants, à l'école comme dans notre société, qui éviteront que les sentiments d’impuissance et d'injustice  ne se transforment en violence généralisée ?

23 mai 2007

C’est quoi un QI ? Une Qualité Improbable ?

Moi, franchement je ne préfère pas savoir quel est mon QI ! Si c’est pour découvrir qu’il est "au même niveau que ma température rectale" ( idée de Desproges), c’est pas la peine ! J’ai assez de raisons comme ça d’être déprimée ! Et puis à quoi ça sert un QI ? A continuer à faire croire aux naïfs que l’intelligence ça se mesure ? A  engraisser des psychologues ? A soutirer du fric aux parents qui doutent ?
Comme le dit un "sage" de ma connaissance, le QI ne fait que mesurer notre capacité à résoudre les problèmes posés… dans le QI, et rien d’autre !
Pourquoi vouloir enchaîner un  enfant, qui n'a rien demandé, à des batteries de tests qui finiront par lui mettre une étiquette autour du coup ?  Ne ressemblera-t-il pas alors à l’un de ces veaux promis à l’abattoir  ?
Si les parents ont besoin de se rassurer, qu’ils passent les tests eux-mêmes !

21 mai 2007

Qui domestique qui ?

Je ne voue aucune amitié particulière aux animaux domestiques.  J’ai même envie de mordre  lorsque je vois  des propriétaires laisser leurs chiens se vider sur les trottoirs et pelouses de mon quartier. La bête déclenche… la bête en moi ! Si mes dents n’étaient pas ce qu’elles sont – hélas ! - j’aurais déjà attaqué les mollets des propriétaires de chien, et notre journal local,  Paris Normandie, m’aurait certainement déjà consacré sa Une avec ce titre  :  « Expédition punitive d’une croqueuse de mollets…».
Et les chats, me direz-vous ? Ils sont plus discrets les chats, on dirait même qu’ils pratiquent l’invisibilité – mis à part dans les jardins où leurs passages ne manquent pas de se faire sentir…
J’ai lu dans le Nouvel Observateur cet article de Frédéric Vitoux qui va certainement ravir les propriétaires de chats… « Il est l’animal domestique par excellence, c’est-à-dire le seul qui ait réussi à domestiquer l’homme et non le contraire, et d’un autre côté, il incarne la vie sauvage à l’état pur. Ce qu’a si joliment souligné Alexandre Vialatte, disant de lui : « Dieu l’a fait dans Sa grande bonté pour que l’homme puisse caresser le tigre. »… »

20 mai 2007

C’est pour ton bien !

"C'est pour ton bien",  de Alice Miller, devrait sans nul doute être lu et relu par tous les parents et  éducateurs, et même par notre Président de la République, lui qui se targue d’éduquer tous les élèves avec la lettre d’adieu de Guy Môquet*… L’extrait de ce livre que je vous propose ci-dessous, pose le problème de l’éducation et de ce qui la sous-tend. Sommes-nous conscients que nos conseils pour l’éducation des enfants trahissent souvent nos besoins d’adultes ?
« Parmi ces besoins, il faut compter : premièrement, le besoin inconscient de reporter sur un autre les humiliations que l’on a soi-même subies dans le passé ; deuxièmement, le besoin de trouver un exutoire aux affects refoulés ; et troisièmement, celui de posséder un objet vivant disponible et manipulable ; quatrièmement, celui de conserver sa propre défense, c’est à dire de préserver l’idéalisation de sa propre enfance et de ses propres parents, dans la mesure où la valeur de ses propres principes d’éducation doit confirmer celle des principes parentaux ; cinquièmement la peur de la liberté ; sixièmement, la peur de la réémergence du refoulé que l’on retrouve chez son propre enfant et qu’il faut à nouveau combattre chez lui, après l’avoir tué en soi, septièmement et pour finir, la vengeance pour les souffrances endurées… »

* http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-911007,0.html

17 mai 2007

L’Humanité comme un baume…

M. Jacques Chaline, paléontologue  s’est penché sur l’évolution probable de l’homme et nous dit que celui-ci devient de plus en plus grand, que son petit orteil risque de disparaître avec le temps  et que ses mâchoires rétrécissent de plus en plus. Ces évolutions, l’air de rien, m’obligent à repenser la place de mes contemporains, et la mienne a fortiori, dans le contexte de notre Humanité (entendue à partir de l’apparition de l’homme sur terre) qui existe depuis quelques deux millions et demi d’années !
Finalement, tout bien considéré – et cela m’apaise - l’accès de M. Sarkozy à la Présidence de la République n’est qu’un tout petit accident de « rien du tout », un ongle incarné que l’Humanité oubliera rapidement …même si M. Sarkozy se plaît à faire la roue dans  le parc de l’Elysée…! Vanité, tout est vanité…

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