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Presquevoix...
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14 janvier 2020

le comique

« Le temps doit nous donner l'ambition de repenser la carrière des enseignants et l'organisation du travail", a déclaré Edouard Philippe le 11 décembre 2019. Un vrai comique troupier de la république en marche, ce premier ministre chez qui l'ambition - pour lui-même bien sûr - semble tenir un grand rôle.

Sa phrase est donc à comprendre de la façon suivante, avec le mot "temps" en trois exemplaires :

" Le temps doit nous donner l'ambition d'augmenter le temps de travail des enseignants tout en diminuant leur  temps de retraite."

Rien d'autre à ajouter en cette période sombre ! Manipulation et malhonnêteté semblent être, me semble-t-il, les deux "mamelles" du Macronisme.

D'ailleurs si M. Philippe perd son poste, qu'il devienne professeur ! De quoi, je ne sais pas, mais on lui trouvera toujours un poste car plus personne ne veut être enseignant. On se demande bien pourquoi...

 

 

Commentaires
K
La réalité dépassée par l'affliction.
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C
Mince moi qui croyais lire un texte de fiction...
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L
Depuis le temps que les "avantages" durement et dûment obtenus par nos parents et arrière-grand-parents, sont vigoureusement ou plutôt subtilement détricotés. Comment l'a bien développé (même si c'est avec concision). Finalement, beaucoup d'énergie pour des droits que peu atteindront plus tard, bien plus tard.<br /> <br /> J'ai péniblement atteint l'âge de ma retraite en partant à 65 ans, sans avoir la totalité des trimestres nécessaires pour l'avoir à taux plein ! Et tout cela parce que, à défaut de retrouver un emploi salarié, j'ai préféré créer mon entreprise. Activité, grâce à laquelle, j'étais insérée dans la vie sociale et professionnelle. Mal m'en a pris, malgré tout. 12 ans à mon compte et plein de trimestres manquant car cotisations payées sur un chiffre d'affaires "trop" faible... et cotisations élevées cependant, pour un reste à vivre encore plus faible.<br /> <br /> Mais désormais, à la retraite et bien heureuse de l'être et surtout d'être toujours vivante, car à quoi ça sert de courir vers le doux temps de la retraite, si on meurt en route. Hein, je vous le demande, hein ?!
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I
Edouard Philippe dans l'enseignement ? Il a déjà une barbe d'instituteur socialiste.
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D
Ce Philippe est le chef d'un orchestre de branquignols jugeant et tranchant - au nom de l'élection de leur petit Chef qui ne s'est pas décidée sur un programme mais sur le rejet de la candidate facho en face de lui - de tout ce qui constituait une certaine harmonie dans le pays : des enseignants assurés de leur carrière et de leurs vacances durement méritées, des conducteurs de trains et de métros recevant quelques avantages en fonction de la pénibilité et de la responsabilité de leur métier, des médecins, des infirmiers, des pilotes d'avions, des avocats, etc., etc.<br /> <br /> <br /> <br /> La casse des services publics, la régression du droit du travail (le chômage baisse car les restrictions pour y avoir droit deviennent dignes d'un concours de feu l'ENA), la diminution des libertés (le droit de manifester réduit à peau de chagrin sauf à se faire éborgner)... : on n'en finirait pas de dresser le catalogue du naufrage dans lequel ce gouvernement nous entraîne.<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, le barbu (non fiché) devrait retourner au Havre : à défaut d'un poste de prof (il est calé en Histoire, sauf pour la citation de Maurice Thorez), il pourrait décrocher - après entretien devant un jury qualifié - un siège de gardien de musée dans ce si beau bâtiment : face à l'océan, le spectacle est imprenable ! :-)
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