2 avril 2015
Le décès
Je la rencontre à la FNAC, par hasard. Elle me raconte, entre deux rayons, la mort de sa mère et l’impossibilité d’avoir une crémation dans la semaine qui a suivi la mort en raison de la liste d’attente. Meurt-on plus à Rouen qu’ailleurs ? Elle me donne ensuite le prix d’une semaine en « chambre froide » : 600 euros. Plus cher qu’un séjour dans un hôtel trois étoiles, me suis-je fait la réflexion en mon for intérieur.
Prise d’une inspiration soudaine, je lui dis que si ça se trouve, les crématoriums et les chambres froides sont de mèches ; je m’aperçois soudain du jeu de mot involontaire et je m’excuse un peu gênée. Mais non me rassure-t-elle, il vaut mieux en rire.
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