Le pervers encagoulé
Dans Paris Normandie, j’ai lu le fait divers suivant :
« Le pervers, encagoulé, s'en prenait aux jeunes filles seules, depuis la rentrée, dans l'escalier Beasley »
Il faut dire qu’un escalier avec un nom pareil - " Beasley" - ça doit finir par donner des idées ! Enfin, peut-être ne le prononcez-vous pas comme moi...
J’aime assez le rythme haché de la phrase dû aux virgules obsessionnelles, sans doute aussi obsessionnelles que le pervers encagoulé ! Le journaliste - est-il pervers ? - nous oblige à lire la phrase de façon saccadée, comme si nous courions nous aussi avec toutes ces jeunes filles seules qui essaient d'échapper à ce malade encagoulé.
Quelle "petite merveille" de style, ce n’est pas facile d’allier le fond et la forme...