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Presquevoix...
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5 septembre 2008

Le repas de famille

Alors qu’ils mangeaient le petit salé aux lentilles, elle avait asséné.
- J’ai toujours été contre les héros. Quand on est un héros, c’est qu’on a été un assassin, suivez mon regard… !
Ils étaient habitués à ses provocations, mais là, quand même, elle y allait un peu fort ! Certains voulurent le lui dire et ils en furent pour leurs frais. Elle persistait, signait et même… les emmerdait. Ce fut en tout cas ce qu’elle leur dit tout cru.
La tablée se tut mais les fourchettes continuèrent leur va-et-vient de l’assiette à la bouche. Manger, mâcher et avaler. Après… ils digèreraient.

Commentaires
F
Bonjour, Je suis passée par là cette nuit comme vous savez ... et je me suis régalée, j'avoue.<br /> Merci pour votre visite matinale . A bientôt.
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G
A El : Et pourtant, ce n'est pas Raskolinov qui l'a prononcé, cette phrase, je l'ai grapillé dans un repas justement, mais pas dans ce contexte.<br /> <br /> A Lidia : Merci pour le compliment. A demain, sûrement.
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L
Tatie Danièle...<br /> J'adore, une merveille, un message, toute une histoire de famille en quelques phrases.<br /> Bravo.<br /> Toujours un immense plaisir de venir jeter mon regard et mon imagination par ici.Merci.<br /> je t'embrasse G.
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Ë
C'est marrant la phrase "quand on est un héros c'est qu'on a été un assassin" me fait penser au personnage de Raskolinov dans Crimes et Châtiment de Dostoievski, sûrement prce que je l'ai lu il y a peu de temps.
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M
Heu...je crois que je vais faire des pâtes à la carbonara, moi, ce midi. Pas trop salées.
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