C’est quand la fin ?
Je crois que bientôt, on ne va pas te louper, parce que si un homme de parti n’est que la partie d’un homme, comme le disait Jacques Ellul, toi, tu n’es qu’un petit animal grandiloquent, un chef toqué sans toque, parce que tu ne viens d’aucun parti antérieur à toi.
Sache que bientôt tu vas faire partie de l’inventaire de fin d’année ; alors, tu pourras bailler en mineur, toi qui as toujours voulu parler en majeur. Tu vas faire peau neuve dans l’oubli total et nous, dans le pays des gens qui pensent, nous allons en finir avec les parlementeurs*.
Les complétistes* femmes – association à laquelle j’ai adhéré récemment - en ont ras le col de l’utérus du mensonge et elles vont te mettre hors-piste. Nous allons t’envoyer au pays des amérequins* ; tu sais, ceux qui dépensent des milliards pour les armes mais pas pour les arbres.
Toi qui te prenais pour un rédempteur – narcissique que tu es – tu seras obligé de te transformer en ré-dompteur. Tu ne sais pas ce que c’est qu’un ré-dompteur ? Je te l’explique. Toi qui as essayé de nous « dompter », nous, les « citoyens zéro » - n’est-ce pas ainsi que tu nous vois ? – eh bien, après l’inventaire de fin d’année, il ne te restera plus qu’à te dompter toi-même car tu n’auras plus qu’un seul chemin : te connaître toi-même, toi que plus personne ne reconnaîtra dans les rues du pays d’après.
* Ces mots ont été empruntés à un ami qui a écrit « le dictionnaire de néofrançais », « à l’attention des survivants à l’ère post-macronienne ». Il n’est pas encore en vente dans les libraires de notre pays, mais peut-être commandé à son créateur, en passant par mon intermédiaire, pour la somme de 10 euros, sans les frais de port, bien sûr.
PS : prochain texte, lundi.