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Presquevoix...
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7 janvier 2021

Voyager

« (…) Les étrangers ont souvent la malchance de n’observer dans le pays qu’ils visitent que ce qu’ils veulent bien voir et la raison pour laquelle tant de gens se déplacent est tout simplement qu’ils désirent obtenir la confirmation de leurs idées fausses et la multiplication par deux de leurs préjugés (…)*

Dans le monde du Covid nous ne voyageons plus à l’étranger - ou si peu - mais ne voyageons-nous pas au pays des préjugés, ce pays ou la vie est si simple ?

 

*Stig Dagerman, la dictature du chagrin

PS : prochain texte : dimanche.

 

Commentaires
A
Que deviendrions-nous sans les préjugés dont nous remplissons nos dressings de la pensé prête-à-porter ?<br /> <br /> On trouve aussi pas mal de préjugés précuits en grande surface que l'on peut facilement mitonner dans les réunions de famille en particulier aux périodes de fêtes alcoolisées.<br /> <br /> Effet explosif garanti.
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I
Est-ce vraiment une question de malchance ? Ne serait-ce pas plutôt une sorte de bêtise ?
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K
On peut faire un parallèle dans nos lectures des journaux et magazines d'info... du point de vue de la confirmation. Et donc du confort.
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M
Peut-être que même en pays Covid, certains des étrangers que nous sommes "se déplacent... obtenir confirmation de leurs idées fausses et..."<br /> <br /> Mais en saison de rétention de l'information, de désinformation, n'est- ce pas un risque encouru?<br /> <br /> A propos, je me demande ce que dirait le Dr Bardamu de ce voyage ?
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D
Au pays du Covid, nous abandonnons donc nos préjugés sur les étrangers ou les pays différents de nous.<br /> <br /> Mais "notre besoin de consolation" est-il vraiment "impossible à rassasier" en ces temps bizarres ? Il suffirait peut-être de le démasquer un jour. ;-)
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