La conseillère
Dans cette banque, la Direction avait choisi de racheter les assurances-vie de séniors qui avaient un besoin immédiat d’argent "frais". Ces produits pouvaient s’avérer particulièrement lucratif pour la banque, à condition de savoir choisir les bons clients.
Le travail de la conseillère consistait donc à évaluer l’espérance de vie des possesseurs des assurances-vie rachetées. Depuis son stage intensif, elle savait qu’il valait mieux choisir l’assurance vie d’un client atteint d’un cancer de la gorge ou du poumon plutôt que celle d’un client atteint d’un diabète.
A chaque décès, un petit bonus s’affichait à son actif. Elle était certaine que dans trois ans, elle pourrait acheter la maison de ses rêves, et peu importait si celle-ci se construisait sur les cadavres de ses clients…
PS : les faits racontés ici sont véridiques et se passent aux Etats-Unis. Je vous conseille de regarder ce magazine – « pièces à conviction » - visible encore 4 jours. Il s’intitule « Banquiers : ils avaient promis de changer ». Cette spéculation sur la mort est évoquée à partir de la trente deuxième minute.