?
Les questions d’enfants,
îles singulières,
attendent des réponses
pour hisser les voiles.
* photo gentiment prêtée par Mariesondêtre
Les questions d’enfants,
îles singulières,
attendent des réponses
pour hisser les voiles.
* photo gentiment prêtée par Mariesondêtre
Des fragments de rêves
traversent le cimetière
des vies volées
où la pierre a reclus
la dernière des solitudes.
* photo gentiment prêtée par Mariesondêtre
Voilà une débutante,
juste une promesse,
un silence à dos nu
sur un sentier d’été.
* photo vue sur le site midnight express
Dessine-moi
la peur,
quand la vie
tourne les pages
de la mort…
* photo gentiment prêtée par Mariesondêtre
Mon ombre,
esquisse de robe volée,
danse d’un rêve à l’autre
sans peur de froisser la vie.
Il faut beaucoup de pailles
Pour aspirer les peines de vie,
Gouttes d’amour orphelines
Sur la toile du temps.
* Photo gentiment prêtée par Mariesondêtre
Non : je ne veux rien
Je vous ai déjà dit que je ne veux rien
Ne m’assénez pas vos conclusions !
La seule conclusion c’est la mort.
Alvaro de Campos, hétéronyme de Fernando Pessoa, poète portugais (1888-1935)
( Pour la traduction, je me suis permis quelques libertés, mais si peu.)
Ce poème est inscrit sur la stèle du poète Fernando Pessoa qui se trouve au Monastère des Hiéronymites à Lisbonne.
* La photo a été prise par C. V. l’été dernier au monastère des Hiéronymites.
Comment te dire ce qui m’habite
Quand loin de toi de façon
physique
Ni mon corps ni mon cœur
n’hésitent
A se comporter de façon
despotique
A sans cesse me remémorer ces
instants de bonheur ?
Sentir ta présence en moi
Cette union totale entre nos
deux corps
Me fait te dire :
encore !
Est une sensation soyeuse.
Ton regard, quand il se pose
sur moi,
Parle de mille mots qui me
mettent en émoi
Est- ce cela aimer ?
Excusez-moi,
je vais prendre soin
de la virgule des rêves
derrière le courant d’air de la vie.
La vie manque de sel
Quand on la regarde par le trou de la serrure…
L’œil du témoin reste toujours à la porte du désir !