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3 janvier 2024

Penisman

On l’appelait Penisman parce qu’il avait le culte du membre viril. Quand certains  lui disaient qu’il pourrait peut-être modérer ses ardeurs culturistes en la matière, il répondait systématiquement.

- Moi, au moins, il ne me faut pas un microscope pour voir mon sexe !

Certaines femmes, s’étaient étonnées de sa chambre aux murs peints d’étuis péniens. Pourquoi ce choix, disaient-elles ? La réponse était toujours la même.

- J’aime peindre et les étuis m’inspirent. Plumes ou calebasses, les étuis péniens sont d’une grande beauté. Ils sont ici pour le bonheur des yeux, les miens et ceux des femmes qui entrent dans mon antre. Je pourrais ajouter aussi que le pénis est mon meilleur ami et l’étui aussi, car il me protège des lésions physiques ou psychiques. Quand je suis avec une femme, si je  sens mon pénis rassuré, je l’enlève. Sinon, je le garde.

Certaines femmes repartaient donc de chez lui sans qu’aucun acte n’ ait eu lieu, à part l’utilisation de la langue parlée ou non. D’autres restaient mais ne disaient jamais ce qui avait eu lieu dans la chambre aux étuis péniens. Sauf la dernière femme, une certaine Natacha Afrodita qui - avait-elle précisé lors de son entretien sur France culture - avait accepté d’être avec lui durant six longues nuits et six longs jours, le temps nécessaire à l’écriture de son livre « Le voyage du pénis » où elle retraçait le chemin de Penisman au pays de l’espérance et de la jouissance.

Succès de librairie – un million d’exemplaires écoutés -  le voyage du pénis » avait non seulement ému les lecteurs, mais aussi convaincu le public masculin qu’en chaque homme vit un pénis qui s'ignore.

 

PS : prochain texte, dimanche.

 

31 décembre 2023

Voyage en train

Elle l’avait rencontré dans le train par hasard, le 31 décembre 2023. Un jour comme les autres, sans joie, ni attente, ni tristesse, et pourtant… Comme compagnon, elle avait le livre « lettre à mon juge » de Simenon.

Avant de s’installer en face d’elle, l’homme avait dit.

-          Ça ne vous gêne pas que je m’asseye là, je vais jusqu’à Paris.

Et elle avait répondu poliment.

-          Non, bien sûr.

Sur la tablette, il avait placé son téléphone et sa lecture du moment : « autopsie d’un meurtre ».  Une fois assis, d’une voix si grave qu’elle en a tremblé, il lui a dit.

-          L’humour est mon sixième sens, mieux qu’une arme.

Elle a regardé ses yeux sombres et a répondu.

-          Sans doute, mais moi je n’ai pas d’humour.

-          Oh, ce n’est pas grave. Vous avez sûrement une autre qualité ?

-          La question piège, c’est ça ?

-          Ah, les pièges, on tombe dedans si souvent. Vous savez, nous venons d’un abîme obscur. Parfois, on tire sur le fil du mensonge et tout vient, tout, strictement tout.

Il n’y avait personne dans leur compartiment, et son cœur a commencé à battre violemment. Vers quelle conversation l’emmenait-il en cette fin d’après-midi où la brume avait tracé de longs traits gris sur le paysage.

-          Je vois, a-t-elle conclu avec un vague sourire.

-          « Lettre à mon juge », vous aimez le livre ?

-          Pas mal, a-t-elle eu le temps de dire, avant de voir l’arme qu’il sortait de sa poche intérieure.

-          Ne vous en faites pas, je suis un terroriste humaniste. Donnez-moi votre portable, ne bougez pas et ne criez pas. Tout devrait bien se passer, à moins que...

Elle s’est dit qu’elle se souviendrait du 31 décembre 2023 ; mourir le jour de son anniversaire, ce n’était pas possible, elle devait imaginer cette scène, ce ne pouvait  pas être la réalité.

Alors qu’il regardait son portable, elle lui a tout de même dit.

-          Moi aussi je suis humaniste, enfin je peux dire que je l’étais si jamais vous me faites disparaître le jour de mon anniversaire.

-          Bon anniversaire, lui a-t-il répondu en souriant. Quelle drôle d’idée de naître ce jour-là. A quelle heure ?

-          23 h 45 !

-          Ah, vous avez encore le temps, il n’est que 17 heures.

Elle se demandait ce qu’il voulait dire, mais lui, assurément, le savait…

 

PS : prochain texte, jeudi. Bonne année à vous !

 

28 décembre 2023

voyage intérieur

Le gardien était passé dans toutes les cellules du premier étage et avait dit.

-          Ordre du Directeur, désormais lecture obligatoire sous notre surveillance. Donc, dès demain vous irez à la bibliothèque et vous choisirez un livre, celui que vous voulez, et vous le lirez.

-          Et si on est illettré, avait dit Mahmoud.

-          C’est ça, fous toi de ma gueule, avait répondu le gardien, surtout toi qui regardes toujours le journal l’équipe.

-          Ouais, mais que les images !

Dans la cellule voisine, Kevin avait souligné.

-          Et qu’est-ce qu’on y gagne ?

-          D’être moins con, avait répondu le gardien qui n’hésitait pas à être direct.

-          Mais encore, avait demandé Jeremy son codétenu.

-          Une diminution des jours de détention.

-          Ouais, on y croit tous !

-          Moi ça me fait chier la lecture, avait dit Ousmane qui était dans la cellule suivante.

Ce à quoi le gardien avait répondu.

-          Moi, c’est toi qui me fais chier,

Son codétenu avait ajouté.

-          Moi, je lis que mes tatouages.

-          Ah ah ah, c’est vrai, là il y a du boulot, parce qu’avec tout ce que t’as. Mais c’est pas les tatouages qui vont te permettre d’avoir du plomb dans la cervelle, mon gars.

Dès le lendemain, tous les types du premier étage sont arrivés individuellement à la bibliothèque qui était tenu par Julien. Il était depuis deux ans en maison d’arrêt dans l’attente de son procès. Julien – au contraire des autres détenus – était un amoureux des livres, il faut dire qu’il avait voulu être professeur des écoles dans des temps anciens.

Trouver un livre, pour eux, n’avait pas été chose facile, et ce, dès le premier « client ».

-          Je veux un  livre avec pas beaucoup de pages.

-          Un titre ? avait dit Julien.

-          Aucun titre à te donner, je lis jamais.

-          Alors regarde le nombre de pages des livres et tu trouveras le bon.

Ce que Mahmoud a fait tout de suite et, soudain, il a crié.

-          Voilà, « le sens de la peine », 80 pages tout juste et c’est sur la taule. Tu l’as lu Julien ?

-          Non. Tu me diras ce que tu en as pensé.

Et Mahmoud est parti réjoui, avec son livre, pendant que Julien essayait de voir quels étaient les livres qui avaient le moins de pages pour les autres détenus…

PS :prochain texte, dimanche.

 

 

24 décembre 2023

Le syndrome de Noël

Sa mère qui était « en résidence » à l’Ehpad,  lui a dit.

-          Ici, Ils m’emmerdent avec Noël. Moi, je me fous de Noël. Tous ces vieux dans leur fauteuil roulant à qui on met des bonnets de père Noël sur la tête, c’est ridicule. Mais qu’ils sont bêtes, qu’ils sont bêtes !

Sa fille a préféré utiliser le silence plutôt que les mots. Noël était devenu le cheval de bataille de sa mère depuis le début du mois de décembre. Elle se demandait quel cheval elle choisirait en janvier, certainement celui des animations, si « stupides ».

S’attendant au pire, elle lui a tout de même proposé un repas de Noël le 24 décembre au soir chez son petit-fils et sa mère a répondu.

-          Non. Moi Noël je m’en fiche et je reste ici. Que ton père y aille puisqu’il aime bien parler, lui ! Moi, je n’ai rien à dire à personne et en plus, les autres ne m’intéressent pas du tout !

Elle a failli lui demander si au moins elle était en bonne compagnie avec elle-même, mais bien sûr, elle n’en a rien fait. Inutile d’attiser les braises.

Mais elle a tout de même conclu par une phrase un peu perfide.

-           Très bien. Je te souhaite un excellent repas de Noël à l’Ehpad maman. Tu me diras si le repas de Noël, au moins, a été correct, parce que d’habitude, il me semble que les repas sont loin de l’être, corrects !

Sa mère filait un mauvais coton et refusait que quiconque - même une psychologue - ne l’aide à enlever son armure ! Elle l’a donc abandonnée au sort qu’elle avait choisi.

En sortant du « paradis » de l’Ehpad, un petit texte lui est venu à l’esprit tout en marchant. Oui, le vent des mots, parfois, saupoudre quelques flocons d’humour  qui nous permettent de glisser dans de doux paysages enneigés où la culpabilité n’existe plus…

 

PS : je vous souhaite un joyeux Noël et vous dis à jeudi prochain.

21 décembre 2023

Le tunnel

mado

 

Que ce soit la nuit ou lorsqu’elle faisait la sieste, tous les jours le même rêve. Un tunnel éclairé mais si peu, cette interminable ligne discontinue qui ne servait à rien puisqu’elle était seule, et le réveil en sursaut.

-          Rien de grave, lui avait dit le médecin.

-          Certes, avait-elle répondu, mais tous les jours, quand même ! 

-          Consultez un psychologue, si vous voulez.

-          Une consultation à 60 euros pour un rêve ? Vous plaisantez ? Vous connaissez mon salaire ?

-          Ecoutez, avait conclu le médecin, faites ce que vous voulez, mais moi j’ai un autre patient qui m’attend.

Elle était sortie atterrée. Le corps médical en était arrivé là, à une totale absence d’écoute !

Quand elle s’énervait son mari lui disait souvent CCMCCC ( ou C’est Con Mais C’est Comme Ça) afin d’éviter cette corde à mots qu’elle tournait trop fréquemment selon lui. Et comme d’habitude elle lui répondit.

-          Oui, je sais je me répète. Mais toi tu te fous de tout, c’est facile ! Tu un fataliste invétéré. Pas encore invertébré, mais qui sait, avec l’âge ? ça promet !

-          Quel humour ! Eh bien, milite dans l’extrême-gauche et ça ira mieux !

-          Tu ne crois pas si bien dire. Dès demain j’entre au NPA et je me syndique à Sud PTT, et peut-être que j’en sortirai du tunnel !!!

Il ne répondit rien. C’était la première fois qu’elle parlait de l’extrême gauche et de se syndiquer, elle qui avait voté PS pendant 30 ans ! Il faut dire que depuis que la Banque Postale accélérait le développement de sa banque privée elle n’en pouvait plus de son travail de conseillère financière. Il y a une semaine, elle lui avait même dit : « J’en ai marre de leur surveillance accélérée. Je me demande si un jour je ne vais pas faire exploser une bombe financière ! ». Laquelle, se demandait-il parfois, laquelle, et si elle le faisait ?

 

PS : photo de Mado, merci à elle.  Prochain texte, dimanche.

 

 

 

17 décembre 2023

Carla et Nicolas

En cette matinée du 17 décembre, Carla avait dit à celui qui était toujours son mari.

-          Femme de président avait son avantage, Nicolas, mais maintenant, même si cela ne me ruine pas, je trouve que tes procès me coutent assez cher, très cher même, et tout ça pour quoi ?

Nicolas lui avait répondu, stoïque.

-          Bygmalion, écoute, Lybie, des lubies mon amour, des lubies ! Et pour que l’injustice de notre justice envers moi cesse et que la vérité soit faite, il me faut l’aide d’excellents avocats et, forcément, la tienne car mon budget annuel de 827.891 euros ne suffit pas pour mes dépenses d’avocat. Par ailleurs, je dois payer le chauffeur, le secrétaire, les portables et j’en passe. Dieu te le rendra ma chérie.

Cette allusion à Dieu la fit sourire et lui rappela leur visite au Vatican le 21 mars 2016. Quelle tête à tête ! Quel merveilleux moment. Comment les choses avaient changé ! Parfois, pour plaisanter, elle appelait son mari « il mafioso », ce qui l’agaçait.

Elle se permit d’ajouter.

-          Nicolas, il mafioso piu potente e divertente della storia !

-          Ce qui signifie ? Tu sais bien que je ne comprends pas l’italien.

-          Je te laisse traduire avec google, toi qui passes ta journée avec lui jusqu’à friser l’hébétude

-          L’hébétude, mais c’est quoi ça ?

-          L’abrutissement, l’imbécilité, Nicolas.

Il ne dit rien. Carla était la seule personne qui pouvait le traité d’imbécile sans que ne lui vienne au cerveau une colère ancienne et cette citation célèbre « Casse toi pov’ con ! ». Il conclut tout de même, presque impassible, un rictus aux lèvres.

-          Chacun son territoire mon amour : toi la guitare et la chanson, moi google et la justice.

Et il continua ses recherches en tapant sur google « meilleurs avocats français ». C’est à ce moment là qu’il tomba sur Dupont Moretti en se disant « tiens, pourquoi pas lui ? ». Mais il se souvint aussitôt qu’il était devenu ministre de la justice d'Emmanuel Macron…

 

PS : prochain texte, jeudi.

13 décembre 2023

Départ

Une pluie battante, un froid glacé, un automne de chien. Mon sac en bandoulière, je m’engouffre dans le hall de la gare. Le panneau d’affichage indique déjà le quai numéro 4. J’ai encore trois quart d’heures avant le départ. Je vais jusqu’au quai où mon train s’est endormi. Il est lugubre le Venise de 18 h 40 en cette triste saison, mais sa présence me rassure, je ne suis pas là en vain. C’est à Venise que je vais rejoindre Vincent, un ami connu il y a 15 ans, réapparu à un moment où j’avais besoin d’une main tendue. Les arrivées succèdent aux départs sous la voix douce qui envahit le hall « le train à destination de Milan partira de la voix 2 », Nous sommes tous un peu amoureux de la femme du haut-parleur. J’observe les voyageuses qui passent. Qui pourrait habiter cette voix ? Cette grande rousse flamboyante, cette petite brune fragile, cette blonde aérienne, cette femme à la peau si brune et au cheveux noirs si noirs, qui ? Ma vie est un port qui n’accueille plus de femme depuis 12 longs mois et cette absence me rend fou. Qui sait si dans le train de Venise je ne rencontrerai pas celle que j’aurais dû rencontrer depuis longtemps ?

 

PS : prochain texte, dimanche.

9 décembre 2023

Séparation

Elle était pigiste, lui était dilettante au chômage. Ils se connaissaient depuis deux mois et étaient assis, comme souvent en fin d’après-midi, à la terrasse d’un café du centre-ville. Lui, le portable à la main – comme souvent –  avait dit en plaisantant.

-          Tu vois, moi je suis plutôt du genre du coup ou pas de soucis. Bah, pas comme toi, quoi, parce que toi, tu es toujours en mode je pense.

Elle termina son jus de tomates, regarda le soleil rouge qui disparaissait à l’horizon et finit par lui dire, alors qu’il regardait son portable.

-          Bien vu. C’est tout à fait ça. J’ajouterais  tout de même que pour les échanges sexuels, il y a une légère entente, mais en ce qui concerne les échanges verbaux, pas du tout. Moi, le portable à tout bout de champ, les réseaux sociaux, les pseudos influenceurs, les mots pacotilles et les mots de remplissage, ça m’emmerde. Je préfère les conversations qui sortent de la banalité quotidienne, tu vois ?

-          Du coup ?

-          Donc, baiser de temps en temps, oui - et encore si tu sors du rythme « bite débridée » - mais nous voir au café juste pour dire si peu et si mal, non.

Les yeux du jeune homme s’éloignèrent de son portable et observèrent un instant le visage mat de la jeune femme. Son calme apparent l’énerva.

-          OK. Enfin, quand je dis OK, c’est stop, c’est trop pour moi. On est pas du même monde. Je crois que ma bite s’entend pas avec ton cerveau. Point barre, comme les barres d’immeubles de l’endroit où je vis. Tu vois ?

-          « Pas de souci », comme tu le dis souvent. De toute façon, il y a certainement des bites plus compréhensives que la tienne et des cerveaux amoureux des mots. Aurevoir et, si jamais on se croise, il vaut mieux faire semblant qu’on ne se connait pas.

Elle laissa 5 euros sur la table, nota que la mâchoire serrée du jeune homme retenait des mots coups de poing, et partit le cœur léger, satisfaite d’avoir enfin pu lui dire que la vie n’était pas que mots bavards, portable à tout cran et sexe exalté. Désormais il lui fallait autre chose…

 

PS : prochain texte, mercredi.

6 décembre 2023

mère et fille

Comme elle souffrait de constipation, sa mère l’emmenait parfois aux toilettes afin de  voir « l’œuvre » créée puis elle disait.

-          Regarde !

-          Quoi ?

-          La merde que j’ai faite !

Elle se sentait obligée de regarder « l’œuvre ».

-          Alors ? disait sa mère

-          Alors quoi ?

-          Tu trouves que c’est normal ?

Bien évidemment le programme « lutte contre la constipation » avait été mis en place par l’infirmière du deuxième étage de l’EHPAD mais, pour ne pas être accusée de désintérêt, elle dit à sa mère.

-          Et les pruneaux, deux chaque matin, ça pourrait améliorer les choses, non ? c’est naturel, au moins.

-          Ouais, peut-être. Qui sait ?

Et la conversation s’arrêtait là, puis reprenait : la même obsession et la même marche autour du « cercle de la merde ». Quand allait-elle sortir de cet enlisement ? Quand allait-elle parler de quelque chose de plus « consistant » ? Cette fin d’après-midi-là, en rentrant chez elle, elle dit à son mari.

-          Quelle vie de merde !

-          Un problème ?

-          Oui, ma mère m’emmerde avec sa constipation.

-          Il faut dire qu’elle ne s’est jamais prise pour une merde, ta mère.

-          Ah ah, très drôle.

-          Achète-lui des pruneaux et mets des boule quiès quand tu vas la voir. Ou bien, suis la technique de ton père.

-          Laquelle ?

-          Dis-lui qu’elle te fait chier avec ses histoires.

C’était incroyable la somme d’idées que son mari avait en ce qui concernait sa mère, par contre, pour la sienne, rien. Allez savoir pourquoi ?

 

PS : prochain texte, samedi.

2 décembre 2023

Le Président

Le Président de cette République occidentale était un homme – comme souvent -, un genre de micro-mâle alpha qui avait d’énormes difficultés à apercevoir l’Omega de son alphabet présidentiel. Sans doute aurait-il dû consulter un ophtalmologue depuis longtemps, cela lui aurait évité cette forte myopie qui l’empêchait de voir à deux pas de lui.

Parmi ses ministres, certains craignaient qu’il ne subisse un « burne out », d’autres y voyaient un grand plaisir, tout en sachant que le Président continuerait à « régner » même en période d’extrême fragilité testiculaire.

Le principal défaut de ce Président, mais non le seul, c’était de ne jamais écouter - voire faire taire – ceux qui étaient contraires au dogme apostolique Cromanien.

Quant à la femme du président, elle avait baissé les voiles depuis fort longtemps car sa Jonques ne pouvait plus naviguer. Certains proches la plaignaient, d’autres non, car finalement, y a-t-il une plus belle retraite que celle de femme de Président ?

 

PS : prochain texte, mercredi.

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