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Presquevoix...

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30 décembre 2009

Le dernier voyage (gballand)

Sur le blog je-double,  un texte de gballand, illustré par un photomontage de Patrick Cassagnes.
"Je sais exactement où vous êtes, vous ne m’entendrez pas arriver. Vous n’avez pas besoin de vous habiller, restez en pyjama, ce sera parfait. Pourquoi vous habiller alors que vous allez passer de l’autre côté ?..." Pour lire la suite, c’est ici.

29 décembre 2009

Belle un jour (gballand)

A 20 ans, on la disait laide ; à 30 ans un peu moins ; à 50 ans, on clama qu'elle ne faisait pas son âge ; à 60 ans on lui trouva soudain du charme et à 80 ans, tout le monde s'accorda à dire que c'était une bien jolie vieille dame.

28 décembre 2009

Oublie-moi ! (gballand)

« Oublie-moi dès demain, oublie ce que je t’ai dit, oublie ce que je suis et ce que je ne suis plus, oublie que je t’ai aimé, mais n’oublie pas que je ne t’aime plus. »
Voilà le mot qu’elle lui avait laissé sur la table de la cuisine ce matin-là et, alors qu’il le contemplait perplexe, il se dit que finalement il l’oublierait peut-être le jour même. « La lumière chasse toujours l’ombre » murmura-t-il en froissant la feuille dans ses mains…

27 décembre 2009

La convention obsèques (gballand)

Juste avant le dessert, elle lui annonça qu’elle avait pris une convention obsèques ! Il faillit s’étrangler, une convention obsèques à 50 ans ! Tu es complètement folle, déclara-t-il. Elle avait toujours détesté son air condescendant. Il savait toujours tout mieux qu’elle, il savait réfléchir, lui, il  avait un cerveau, lui,  alors qu’elle…
Enervée, elle lui asséna un dernier argument qui le consterna :
-  Et bien oui, pourquoi pas une convention obsèques ? T’as plus qu’à mourir et les pompes funèbres font le reste !

26 décembre 2009

Un GPS pour Noël (MBBS)

Elle avait commandé la dinde, cinq kg pour 14 personnes. Elle l’avait voulue du coin, une dinde bien de chez elle, nourrie aux grains et ayant pu vivre en plein air sa courte vie. La mise à mort de la bête ? Elle préférait ne pas l’imaginer, cela allait lui perturber sa digestion.

Elle devait passer la prendre dans l’après-midi du 24 décembre et c’est ce qu’elle fit. Elle avait vaguement regardé sur internet le trajet pour se rendre dans cette boucherie perdue au milieu de la campagne vaudoise et comptant sur la chance des nulles en géographie, elle avait pris le volant et était partie.

Bon, passé le village d’Assens, elle avait bifurqué en direction du Jura et se retrouvait sur des routes secondaires. Le paysage n’était pas très engageant, la pluie avait remplacé la neige qui noircissait et se tassait au bord de la route. Cela sentait la désolation, loin de l’idée carte postale des veillées de Noël surtout qu’au loin, au pied du massif du Jura, une bande de stratus posait son chapeau sur l’horizon et amplifiait ainsi cette impression terne.

Ne retrouvant pas le nom des villages qu’elle devait traverser, elle fit une halte et sortit la carte du vide-poche. C’est à ce moment qu’elle réalisa qu’elle s’était trompée de village, ce n’était pas à Assens qu’elle aurait dû bifurquer mais à Aclens et ce dernier se trouvait à l’ouest alors qu’elle allait au nord. Bon, elle avait tout faux, elle rebroussa chemin en zigzaguant en fonction des noms de villages qu’elle repérait sur la carte mais qu’elle ne trouvait jamais sur sa route. Elle fit cinquante km pour rien à aller de droite et de gauche, s’arrêta un nombre de fois pas possible pour essayer de s’orienter et finalement demanda son chemin alors qu’elle était dans le village à côté de celui qu’elle cherchait.

Enfin la boucherie apparut sur sa droite et elle parqua. Sa dinde l’attendait sagement, le sourire du boucher était de rigueur quand elle lui expliqua qu’elle s’était perdue et il se permit de lui suggérer de demander au père Noël…un GPS !

26 décembre 2009

L’écriture et le temps

Jacques Lacarrière disait que l’écriture tentait de « capturer l’éphémère pour l’enfermer dans la durée. »
Ecrire, donc,  pour « passer » moins vite que le temps… et puis écrire pour repasser le temps, lui ôter les faux-plis qui marquent notre chair et notre âme… écrire pour inspirer, expirer et aspirer à être.

PS : "J'écris pour pouvoir lire ce que je ne savais pas que j'allais écrire." (Claude ROY)

25 décembre 2009

Solitude (gballand)

Sur le blog je-double,  un photomontage de Patrick Cassagnes , illustré par un texte de gballand.
« J’étais perdue dans la foule, je regardais les hommes qui m’entouraient et je voulais leur parler, mais personne ne me répondait, on m’ignorait… » Pour lire la suite, c’est ici

24 décembre 2009

Le père Noël est-il une ordure ? (gballand)

Cet extrait me fait toujours autant rire, allez savoir pourquoi…  Depuis le temps que le père Noël nous « en-tube » avec sa fausse bonhomie. Il faut dire que coté pub, il s’y connaît le père Noël ; plus capitaliste, tu meurs ! On le voit s’afficher dans toutes les grandes surfaces pour nous débiter ses guimauves de Noël sous des guirlandes clignotantes qui rendent hommage à la fée consommation. Quand je vois tous ces pauvres enfants s’asseoir sans méfiance sur ses genoux  avec la bénédiction de leurs parents aliénés*, je tremble pour le monde à venir… Et s’il était pédophile le père Noël ?  Parents, attention à protéger vos enfants, un père Noël peut en cacher un autre ! Et puis, vous avez pensé à ses cerfs* asservis qui font des journées de plus de 12 heures ! Pourquoi croyez-vous que les rennes du Père Noël   ne se mettent pas en grève ? Il n’y a que deux explications possibles : soit le Père Noël leur a confisqué leurs papiers, soit ils n’en ont pas. Ne faudrait-il pas contacter au plus vite Eric Besson ou Xavier Darcos ?
J’espère que je ne vous aurai pas gâché vos fêtes … sans rancune ?

* « L’aliéné, c’est celui qui se croit libre, libre dans ses désirs, ses besoins, ses achats, ses opinions, ses pensées intimes, sa culture; et qui ne l’est pas, car les conditionnements psychiques - techniquement produits, consciemment ou inconsciemment sécrétés par le capital pour le maintien de sa puissance et l’expansion de ses débouchés - le déterminent tout entier, à son insu.
On se croit libre entre telle ou telle option morale, et on ne l’est pas plus - ou ni plus ni moins - qu’entre telles ou telles marques concurrentes de lessive que le même trust fabrique, vous suggérant ainsi, par le pire des conditionnements, le sentiment de la liberté lui-même ! »
(Clavel)
Lu sur le blog :
http://profbof.com/

* Oui, je sais, ce sont des rennes mais c’est pour le jeu de mots !

23 décembre 2009

Noël, une arnaque? (MBBS)

- Dis maman, il existe vraiment le Père Noël?
Difficile de répondre se dit la mère, la vérité ou le conte? Elle choisit la vérité.
- Non, mon chéri, il n'existe pas, c'est une invention qui nous vient d'Amérique. En fait c'est Coca-Cola qui l'a inventé comme on le voit maintenant, bonhomme jovial, ventre rond et habits rouges. Pure invention, même si l'idée a été piochée dans la légende du St Nicolas.
- Et le petit Jésus, il est vraiment né le 25 décembre?
- Certains disent que non, qu'il serait né au mois d'août mais que sa naissance aurait été placée à cette date par la religion chrétienne pour remplacer une fête païenne mais je ne peux l'affirmer.
- Alors pourquoi on fête quelque chose qui est faux? C'est de l'arnaque!
La mère sourit, son fils n'a pas tort mais il y a des arnaques moins sympas que celle-là, non?

 

Noël, c'est l'occasion de penser différemment à nos proches et à nos amis, le temps de faire une pause, de profiter de quelques jours de congés, de se réunir en famille entourés d'amis.

Noël c'est aussi: offrir un petit cadeau à ceux qu'on aime et apprécie, penser à ceux qui n'ont rien, faire le bilan de l'année écoulée et espérer que ce que la vie offre de beau et de tendre continuera encore et toujours.

Que ce message d'amitié vous apporte mes voeux de bonheur, de santé et de joie pour 2010

23 décembre 2009

La séparation (gballand)

Il était revenu prendre tous les cadeaux qu’il lui avait faits,  il avait même emporté la jupe à volants achetée pour son dernier anniversaire. Elle s’était contentée de remarquer :
- Et si la prochaine n’a pas la même taille ?
Cinglant, il lui avait répondu :
- Elle fera quand même l’affaire, il y a un élastique à la taille !
Elle ne put réprimer un « Connard ! », discret, à son adresse. Avant de fermer la porte de la maison, chargé de sa valise pleine à ra bord, il  gueula  :
-  Et le connard souhaite bien du plaisir au prochain connard ! Puis il claqua la porte.

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