L’hiver s’annonce dans cette ville de Montréal et l’approche au froid est très différente chez les gens de par ce coin de pays. Il y a ceux dont on ne voit plus rien sauf deux yeux disparaissant sous le bonnet et l’écharpe et il y a ceux, qui par moins 2 degrés, sont toujours en sandales, pieds nus et t-shirts alors que le vent me pique les oreilles et je que file m’acheter le bonnet que je ne mets jamais en Suisse, sauf quand je skie !
Les arbres, eux, sont nus et prêts…mais pas tous ! En effet, certains, insouciants, ont gardé leur parure verte, conséquence de cet automne doux et anormalement chaud. Ces feuillus désinvoltes sont d’essences étrangères et n’ont pas encore compris le climat d’ici. Vont-ils le payer chèrement par des branches cassés lorsque la neige sera venue ?
Au hasard de mes promenades dans les rues, je découvre ces abris éphémères en toile transparente, montés comme la tente de jardin servant à protéger des rayons de soleil l’été. En armatures et tubulures légères, ils ont pour but de servir de toit aux voitures parquées devant les maisons ne disposant pas de garages couverts. J’en ai aussi vu qui allongeaient le porche des entrées d’immeubles jusqu’au trottoir. Un moyen pour ne pas devoir nettoyer la neige s’accumulant sur le sol ?
La neige est annoncée mais cela ne me semble pas possible vu le soleil radieux de ce lundi de novembre. Il y a ceux qui la redoutent, trouvant même que c’est trop tôt pour sa venue et il y en a d’autres comme moi, qui l’espèrent et l’attendent avec impatience. C’est semble-t-il souvent le cas pour ces touristes qui ne savent pas (encore) ce que c’est qu’un hiver montréalais !