Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Presquevoix...
Archives
14 mars 2008

les courses de la semaine

Avez-vous déjà fait une liste de courses avec votre mari ? Moi, c’est toujours la même chose, chaque fois que nous décidons de faire les courses ensemble le samedi matin, cela tourne presque à la prise de tête.

Moi, je vais au supermarché avec une vague idée de la semaine à venir, puis je vais acheter mes légumes, les œufs et les fromages au marché, toujours avec des idées qui vont émerger des produits offerts et de la saison. C’est une façon d’être et de faire. Déjà qu’il faut planifier à longueur de journée alors la « bouffe » c’est au gré du vent et de l’envie.
Mon mari, lui c’est autre chose. Il est méthodique et on fait une liste. On parcourt les armoires et le frigo pour savoir quoi acheter. Quand la liste doit se faire, cela se passe ainsi.
Lui : alors ?
Moi : alors quoi ?
- De quoi avons-nous besoin ?
- Ben, la routine, et pour le reste on verra.
- C'est-à-dire…
- Euh…tiens j’ai encore des poireaux, je vais faire une quiche aux poireaux, il me faut des œufs, j’en achèterai au marché, et puis ce serait bon avec des petits lardons, donc ça j’achèterai au supermarché…et puis…
- Non, non, non, ça ne va pas, on va faire deux listes, une pour le supermarché et l’autre pour le marché, donc tu as dit…
Et voilà, il n’y a plus une liste maintenant, il y en a deux ! Et il faut décider des repas de toute la semaine, consulter les recettes si besoin est, planifier, compter, etc.

Bon, la semaine prochaine je vais faire les courses toute seule au supermarché et on garde celles du marché agrémentées d’un café-croissant pour rendre la chose agréable. Une idée me vient. Et si je l’envoyais faire le marché et moi boire le café, manger le croissant tout en lisant le journal ? Cela évite les disputes du samedi matin et comme ça chacun ses courses, moi le supermarché, lui le marché. C’est pas de l’égalité ça !

11 mars 2008

A moi Florence !!!

Florence2Mardi 17 heures, départ de Rouen en train : destination Florence ; j’accompagne un voyage scolaire.
J’ai toujours le cœur serré lorsque je pars…  l’impression qu’en une semaine il pourrait arriver… mais pourquoi imaginer le pire ? Je serai de retour mercredi 19 mars, « se Deus quiser* !  », comme disent les portugais.
Une semaine sans blog : une mini-cure de désintoxication. Je ferai mienne, le temps d’un séjour à Florence, la pratique suivante vantée par Jack London :
« Ayez un carnet de notes. Voyagez avec lui, dormez avec lui. Notez-y tout ce qui vous vient à l'esprit. Le papier bon marché est moins périssable que la mémoire et les notes au crayon à mine de plomb durent plus longtemps que la mémoire "
Jack London (1876-1916)


* expression très fréquemment utilisée au Portugal et qui signifie : si Dieu le veut !
* photo de Florence vue sur le site :  http://fr.voyage.yahoo.com/

8 mars 2008

la journée de la femme...bis

Les femmes ont leur journée, le 8 mars. Mais en plus, elles ont aussi la fête des mères, cela fait déjà deux jours…alors de quoi se plaignent-elles ! Deux jours où elles auraient droit à être les reines du jour. Mmh…donc cela voudrait dire que le reste du temps…
Pour moi, l'égalité sera en route quand les hommes auront aussi leur journée car en consultant la liste des thèmes, il faut reconnaître que le but est d'attirer l'attention sur les espèces menacées (11mai), la paix (1er janvier), la brutalité policière (15 mai), des enfants victimes (4 juin), pour l'élimination de la pauvreté (17 octobre), etc, pour n'en citer que quelques unes. La femme serait une « espèce à protéger » ? Si l’on parcourt la presse mondiale qui narre certaines histoires abominable, il semblerait que oui. Donc pour moi, ce 8 mars est une farce car la femme n’est pas l’avenir de l’homme pour une grande partie des habitants de notre terre alors que « l’égalité des sexes réduit, sauve et améliore des vies ». *
J’ai le rêve que ce jour particulier puisse avoir une vraie valeur…imaginez : le 8 mars, toutes les femmes de toute la terre refuseraient de faire autre chose que de s’occuper d’elle pendant 24 heures : pas d’obligation familiale et professionnelle, un jour de grève totale. Cela provoquerait le chaos mais quel message serait alors envoyé et là, on pourrait commencer à discuter d’égalité !

*http://www.populationdata.net

8 mars 2008

La femme est un « homme » comme les autres…

femmesinde« Le gouvernement indien a annoncé, lundi 3 mars, qu'il versera 5 000 dollars aux mères qui donnent naissance à une fille, pour limiter le nombre d'infanticides et d'avortements sélectifs. Nommé " Déesse de la prospérité ", le programme prévoit d'étaler le versement de la subvention sur dix-huit années. Quatre cents dollars seront versés dès la naissance, et 2 500 dollars à la majorité, à condition que la fille ait été scolarisée et ne soit pas encore mariée. »  (article lu dans Le Monde du 7 mars)
Ce petit pas indien est à méditer…
Combien de pays considèrent-ils les femmes comme des mineures? Combien de millions - milliards ? -  de femmes  tuées, violées, humiliées, dominées par des hommes qui en font leur propriété ! Même en France, de « respectables » hommes politiques siégeant à l’Assemblée Nationale ou travaillant dans les bureaux dorés de l’Elysée se laissent aller à traiter des femmes de « salopes » ou de « connes »… Sous le vernis de la « civilisation », le cerveau reptilien de ces messieurs reprend parfois ses "droits"…
Ce n’est pas d’une journée de la femme dont nous aurions besoin, mais de 365,  comme il y a 365 journées de l’homme…
* photo prise en Inde par Hervé Bonnaveira, lors de son tour d’Asie à vélo en faveur du développement durable.

7 mars 2008

les déchest de Naples...

Ils sont attablés à la table d’un bistro d’un petit village de l’arrière-pays, un verre de blanc à la main. Il est 20h, Gustave en est à sa troisième tournée, Henri vient d’arriver. Ils trinquent. Gustave attaque.
-T’as entendu à la radio, ils ont dit que Genève et Lausanne vont brûler les ordures de Naples ?
- Oui je sais, je l’avais lu dans les journaux.
- Non, mais faut pas se foutre du monde, pourquoi nos usines devraient s’en occuper, hein, dis-moi ?
- Euh…parce que ce sont des usines performantes et c’est pour rendre service. C’est devenu tellement catastrophique et il y a menace d’épidémies maintenant.
- La bonne blague ! Y ont qu’à les garder leurs déchets, c’est pas à nous de nous faire polluer pour des étrangers et puis on sait pas ce qu’il y a dans ces déchets, peut-être des matières dangereuses.
- Il semblerait que des contrôles vont être effectués sur place pour éviter ce problème, de toute façon, ce sont des ordures ménagères qu’on va brûler, rien de plus qu’ici.
- Ben ça c’est ce que tu crois car moi je te dis, avec la mafia qu’il y a là-bas, faut se méfier.
- Arrête tes histoires Gustave. Pense à ces enfants, ces familles, ces vieux comme nous qui doivent vivre parmi les détritus, c’est une question d’humanité !
- Moi je dis que chacun doit garder ses ordures !
- Tu ne le sais peut-être pas Gustave, mais le marché des déchets, c’est un marché lucratif. Leurs déchets vont nous apporter du travail et les autorités napolitaines vont payer pour s’en débarrasser.
- Ouais, et ils vont venir comment ces déchets, par camions, histoire de nous polluer encore plus ?
- Non, par rail, tu vois, tout est organisé.
Gustave se penche par-dessus la table et demande.
- Dis-moi Henri, maintenant je me souviens. Ta grand-mère, elle est pas originaire de là-bas ?
- Oui, et alors ?
Gustave se redresse.
- Oh, pour rien, je comprends mieux.
Il fait un signe à la serveuse.
- Jeannette, encore 5dl, on doit discuter du mélange des races l’Henri et moi, la soirée va être longue, apporte-nous à boire, j’ai le gosier qui va sécher !

6 mars 2008

Petite scène de la vie ordinaire

Elle est assise, observant les flocons voler d’un bout à l’autre du jardin. Parfois ses poils se hérissent chahutés par le vent qui balaye l’espace. Elle prend alors une position de protection en rentrant ses pattes sous son poitrail et s’installe face au vent. Un flocon se dépose sur un poil de sa moustache, un autre le suit, et bientôt son pelage noir se parsème de petites touches blanches.
- T’as froid, tu veux rentrer ?
La petite voix ne lui fait même pas tourner la tête.
- Maman, Nila va avoir froid, elle veut pas rentrer !
- Elle a sa fourrure et si elle avait vraiment froid, elle nous le ferait savoir. Tu n’as pas à t’inquiéter.
- Elle va attraper un rhume ?
- Non, je ne pense pas, elle en a marre de l’hiver et de l’intérieur, veut s’aérer. Elle doit sentir le printemps malgré les giboulées.
La maman referme la porte-fenêtre et s’en retourne à ses occupations. La petite fille reste le front collé contre la vitre. Elle regarde sa chatte et continue à se faire du souci. Un rayon de soleil transperce les nuages et se pose sur la terrasse. La chatte lève son museau, cligne des yeux, puis les referme.
« Elle dort » murmure la petite fille et comme à regret s’éloigne de la vitre.

3 mars 2008

La mort est tragique

La mort est tragique, c’est un fait tant que la potion d’immortalité n’aura pas été inventée…. Je sais que la Grande Faucheuse passera chez chacun de nous, une fois ou l’autre et que c’est sans appel. La mort d’une personne, que ce soit son père, sa mère, un ami, une connaissance ou un personnage célèbre nous touche, avec une intensité plus ou moins forte, mais là encore, dépendant de l’âge de la personne décédée, la mort peut être acceptée car inéluctable avec les ans.

 

La mort d’un enfant, la mort d’un ado en pleine vie est inacceptable, et quand c’est dû à un accident, soudain et tellement injuste, c’est encore plus difficile à admettre. Quand je lis dans les journaux la mort qui a frappé ici et là, des civils, des enfants, cela me touche mais c’est si loin de moi, ils n’ont pas de visages, je ne les connais pas, je compatis, je trouve cela terrible mais je passe à autre chose, la vie étant ainsi faite. Quand l’enfant ou l’ado a un visage, que ce visage est connu, aimé et apprécié, cela devient tout simplement atroce. Les larmes arrivent pour exprimer la douleur de la séparation, la fin d’une existence et le début d’un souvenir pour toujours. Après c’est la révolte pour la disparation de cette vie à peine entamée et déjà fauchée, de cette vie pleine d’avenir mais balayée par un destin que je ne peux comprendre. Puis le regard devient autre, l’amour se transforme et s’amplifie et si le refus est toujours là, si la douleur persiste, le temps et l’amour des autres, atténuent et aident à cicatriser sans jamais oublier. Du moins, c’est ce que j’imagine…

1 mars 2008

L’espoir ne fait pas changer une société

L’espoir de cigarettes moins toxiques, comme l’annonce Le Monde d’hier, c’est un peu comme l’espoir de  voitures moins polluantes ou l’espoir d’un MEDEF naturellement respectueux des travailleurs ou l’espoir d’une régulation automatique des marchés grâce à la libre concurrence  ou l’espoir d’avoir des hommes politiques intègres sans changer la loi sur le cumul des mandats ou l’espoir de maigrir sans changer son alimentation ou l’espoir de… bref, je vous le dis tout cru, Il ne faut pas ESPERER, mais AGIR !

27 février 2008

Un choix

Dans mon pays (la Suisse), dans ma région (Suisse romande), la notion écologique est forte. Pensez : une majorité rose-verte à Lausanne, capitale de mon canton (Vaud), des dirigeants qui représentent la ligne verte au sein de nos gouvernements cantonaux, on pouvait espérer des décisions allant dans le sens de la planète. Eh bien non !

Lu dans le journal le Courrier *, le mot d’une lectrice qui tempête par le fait qu’à Genève, les enfants en garderie sont privés de sortie pour cause de pollution dues aux particules fines. Par contre, les autorités refusent de prendre des mesures pour limiter, diminuer ou interdire la circulation.

En rêve, j’imagine un pays où il ferait bon se promener et respirer l’air pur, où les voitures seraient utilisées de façon parcimonieuse, où les transports publics seraient gratuits, à l’heure et conviviaux, où les enfants joueraient à nouveau dans la rue alors que les parents partageraient l’apéritif devant les immeubles.

Rêve ou utopie ? Et si cela pouvait devenir une réalité…

*www.lecourrier.ch/

26 février 2008

P… de vie !

J'en ai marre de gagner ma vie à la perdre ! D'aucun me diront « T'as qu'à changer de métier, comme ça t'arrêteras de geindre et "d'emmerder" les autres ! » C'est vrai, je pourrais, mais le problème c'est que  je ne supporte plus les contraintes, et vous connaissez un métier où il n'y ait pas de contraintes ? Les contraintes m'usent, l'arthrose me gagne et la névrose s'installe.
Je pourrais aussi m'arrêter de travailler tout court, mais comment subvenir à mes besoins, que je pourrais diminuer de moitié, mais qui n'en resteraient pas moins à la moitié de ce qu'ils sont ? Je pourrais aussi faire un stage ! J'ai vu, dans les petites annonces de Libération, qu'à "pragmatiks"
, ils proposent des stages avec des objectifs à poser et à atteindre, des stages qui permettent de se centrer sur des choses à dépasser pour avancer.
Oui, je pourrais faire ça, mais l'idée de payer  pour  arriver à supporter les contraintes de mon métier m'est insupportable ! Bref, le problème est insoluble, mais vivre n'est-il pas une quête permanente de solutions introuvables…

Presquevoix...
Newsletter
10 abonnés