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12 septembre 2009

Pourquoi écrit-on ? (gballand)

« On écrit pour laisser la parole à ce qui ne s’est jamais dit, à ce qu’on n’était pas à même de dire. » (J.B. Pontalis, dans une interview accordée à l’hebdomadaire Télérama)
Une citation à méditer sans modération…

10 septembre 2009

Le maillot de bain (gballand)

Sur le blog « je-double », un texte – le maillot de bain - de  G.Balland, illustré par un photomontage de P. Cassagnes (www.sucrebleu.com)

5 septembre 2009

Hennir ou ne pas hennir (gballand)

Sur le blog « je-double » un photomontage de P. Cassagnes (www.sucrebleu.com), illustré par un texte – Le cheval et l’enfant - de  G.Balland.

2 septembre 2009

Le déjeuner (gballand)

Avant-hier, ma belle-mère a téléphoné pour demander ce que mon mari et moi souhaiterions manger au repas de midi. Plutôt de la viande, ai-je répondu. Résultat : elle nous a fait du poisson.
Décidément, je ne comprendrai jamais ma belle-mère.

28 août 2009

Mordre ou ne pas mordre (gballand)

Sur le blog « je-double » un photomontage de P. Cassagnes (www.sucrebleu.com), illustré par un texte – Le chien - de  G.Balland.

12 août 2009

Je ne monterai pas (gballand)

Sur le blog « je-double », un texte de G. Balland « Je ne monterai pas », illustré par un photomontage de P. Cassagnes (www.sucrebleu.com)

12 août 2009

Les objectifs (gballand)

Mon mari me dit toujours que dans la vie, il faut avoir des objectifs. Tenez, lui par exemple, à 15 heures, il pense à la suze   qu'il boira à 19 H 45.

11 août 2009

Méthode pour transformer votre chien (gballand)

Méthode en quatre leçons – à l’usage des femmes -  pour faire de votre chien un conjoint :

Première leçon :   rabrouez votre chien à chaque fois que l’envie s’en fait sentir, qu’il le mérite ou non.
Deuxième leçon :  faites-le coucher dans votre chambre.
Troisième leçon : acceptez sa présence sur  votre lit aussitôt qu’il en manifeste le désir.
Quatrième leçon : menacez-le de ne plus  dormir avec vous s’il se tient mal. N’hésitez pas à élever la voix s’il le faut. Vous êtes sa maîtresse !

7 août 2009

Julien dans le métro (MBBS)

Julien avait tout juste dix-sept ans, sortait droit de sa campagne, était un peu niais mais avec juste cette petite touche attendrissante qui lui donnait un certain charme. Les yeux bleus, les joues roses, les femmes avaient envie de toucher cette peau encore imberbe qui semblaient si douce au toucher, il avait du succès auprès des filles mais était resté puceau, non par volonté, juste par timidité. Un garçon d’une autre époque ?

 

Pour la première fois, il allait à Paris et devait prendre les transports publics seul. Son but ? Voir le dernier film de son acteur fétiche, Clint Eastwood qui faisait un tabac avec son « Grand Torino ». Julien savourait à l’avance à l’idée de faire comme les autres, prendre le métro, faire la queue au ciné, acheter ses popcorns.

 

A la gare du Nord, il se dirigea vers le métro. Il n’était pas le seul en cette heure de grande affluence et il se fit pas mal bousculer par l’afflux des voyageurs et pendulaires alors qu’il attendait. Quand le train se présenta, il se fit porter par la foule qui s’engouffra dans la rame en une marée humaine agglutinée et serrée telle des sardines dans leur boîte. Oui, cela fait cliché mais c’est exactement ce que ressentait Julien. Il se retrouva propulsé au fond du wagon par un colosse qui faisait trois fois son poids au bas mot. Heureuse destinée, son corps appuyait contre celui d’une jeune femme, à peine plus âgée que lui. Le RER se mit en route et la secousse du départ colla Julien contre elle et ses mains le long de son corps touchaient malgré lui le fessier de la jeune femme…il en était tout ému. Gêné, il ne pouvait changer de position, entouré de cette grappe humaine mais comment dire, il n’en avait pas envie ! La jeune femme lui lança un regard par-dessus son épaule et dut le trouver à son goût car elle ne fit aucun mouvement pour changer de position, au contraire, elle fit un ajustement qui colla son corps contre le sien. Julien sentit le mouvement à peine perceptible et sentit son émotion grandir…son trouble lui colora les joues et il avala péniblement sa salive. Heureusement que, serrés comme ils étaient tous, personne ne pouvait voir de visu son excitation qui devenait trop évidente...oui presque personne mais la jeune femme devait, elle, la sentir. Le train freina à la station suivante mais personne ne descendit, au contraire, d’autres personnes cherchèrent à monter et la pression dans la foule se fit plus forte. Encore plus près d’elle, il pouvait sentir son odeur. Pas de parfum, juste une effluve de savon à la vanille. Son regard plongeait dans son cou qui était gracile, la peau à peine colorée par le soleil, une teinte abricot à peine mûr. Chaque secousse du métro les faisait danser l’un contre l’autre. Julien se prit à fermer les yeux et partir dans des rêves érotiques où sa timidité disparaissait pour faire place à une audace qui les transportait tous deux dans des contrées inattendues. Nouvel arrêt. La jeune femme se fraya un chemin dans la foule et sortit. Elle resta un court instant sur le quai, se tourna et le chercha des yeux. Son regard accrocha celui de Julien, il crut y lire une invitation mais hésita. Trop longtemps hélas ! Les portes se refermèrent, le métro s’ébranla et Julien perdit son rêve en se traitant d’abruti.

5 août 2009

L’escalade (gballand)

Sur le blog je-double    un photomontage de Patrick Cassagnes (www.sucrebleu.com), illustré par un texte de G.Balland : l'escalade.

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