Tolérance
Il se définissait comme un extrémiste de la tolérance ; par contre, ceux qui le côtoyaient, l’auraient plutôt défini comme un extrémiste tout court.
Il se définissait comme un extrémiste de la tolérance ; par contre, ceux qui le côtoyaient, l’auraient plutôt défini comme un extrémiste tout court.
Il se massait souvent, surtout le visage et les mains, pour le plaisir d’ être en contact avec lui-même. L’habitude était telle que parfois, sans y prêter attention, il s’adonnait aux massages dans les lieux publics, à la grande surprise de ceux qui l’entouraient…
Quand j’ai vu la tête du chien – rébarbative à souhait - je n’ai pu m’empêcher de remonter le fil de la laisse afin de voir la tête du propriétaire. Et là, le choc : le maître et le chien se ressemblaient à s’y méprendre !
Leurs enfants étaient nés le même jour et, si l'un avait appelé son fils Heinrich, l'autre avait opté pour Benito.
Tous deux pensaient qu’ainsi, les enfants pourraient construire leur vie sur des " bases saines ".
PS : Cette brève m’a été inspirée par cet article de libération : « Ayoub, nazi qui s’en dédit »
Il était bourreau depuis 20 ans, au Texas. Et, chaque nuit, dans ses rêves, il voyait défiler les condamnés qu’il avait exécutés. Parfois le défilé était si long qu’il finissait par s’endormir. Pour le punir de s’être laissé aller, on le plaçait alors sur une chaise électrique où il recevait une décharge qui l’ébranlait de la tête au pied. C’est à ce moment-là qu’il se réveillait…
A la fin de sa deuxième séance chez le psychologue – on lui avait prescrit un suivi obligatoire à sa sortie de prison - il s’était énervé.
- Ecoutez, je n’ai rien à dire, alors posez-moi des questions.
Et le psychologue lui avait répondu calmement.
- C’est à vous de vous poser des questions, pas à moi.
Il s’était renfrogné et n’avait plus dit un mot de toute la séance.
Il parlait toujours de sa future retraite avec fougue, et il terminait immanquablement ses tirades par : « Et puis, du jour où je serai en retraite, je mettrai plus mon réveil à sonner ! »
Il est mort le vendredi 31 mai - c'était son dernier jour de travail - à cinq heures du matin, juste au moment où son réveil sonna !
Il lui avait susurré qu’elle avait la grâce des oiseaux de paradis. Il avait même ajouté – pourtant tous deux avaient à peine parlé un quart d'heure - que sans elle, il n’aurait plus goût à rien.
Deux mois plus tard, l’oiseau était en cage et le paradis oublié…
PS : photo prise par R.B. au Portugal.
Quand il entra dans le bureau de son supérieur hiérarchique, il remarqua immédiatement une rigidification de sa mâchoire inférieure ; c’était un signe. D’ailleurs, à peine eut-il prononcé les premiers mots que le Directeur hurla.
- Ah non, pas vous, vous n’allez pas encore m’emmerder ! Dehors !
A ce moment-là, il regarda son chef droit dans les yeux et, en claquant des talons, il éructa « Jawohl, mein Führer ! "
Puis, juste avant de sortir, il fit un salut nazi qui laissa le directeur interdit.