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Presquevoix...
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4 octobre 2007

J’en ai marre des cons de proximité…

J’ai glané cette expression au hasard d’une conversation de café. Après les commerces de proximité,  les cons de proximité… et là, il y a pléthore si j’en crois la personne qui en parlait... Mais c’est quoi un con ? Il y a toutes sortes de cons et, comme le disait Brassens dans sa jouissive chanson, « Le temps ne fait rien à l’affaire » !
On pourra remarquer qu’on est toujours le con de quelqu’un… mais faute avouée à moitié pardonnée… ne suffit-il pas de reconnaître qu’on est con pour être tout de suite un peu moins con ? Et puis il y a les faux cons et les vrais cons. Mais à  quoi peut-on reconnaître un vrai con me direz-vous ? Il me semble – mais ce n’est qu’une simple hypothèse de travail – que le vrai con s’ignore. Le vrai con pense qu’on naît con, mais pas qu’on le devient ; le vrai con ne s’étonne pas de la connerie des autres - puisque forcément, c’est toujours les autres qui sont cons - mais s’étonne toujours qu’un jour, on puisse injustement le traiter de con  !   

2 octobre 2007

Et qu'en pense votre vagin ?

Eve Ensler dans son livre « monologue du vagin » pose la question suivante à de nombreuses femmes : « Si votre vagin pouvait parler, qu’est-ce qu’il dirait ? ».

Question on ne peut plus insolite, à priori, mais somme toute  bienvenue car le vagin aussi a son mot à dire ; pourtant, s’autorise-t-il à le dire ?

1 octobre 2007

Pour toi qui ne me lis jamais…

Pourquoi tu ne me lis jamais ? Tu ne m’aimes pas ? Plus ? Mes écrits ont l’art de te lasser et c’est le seul art que tu leur trouves ? Tu crois que je ne devrais pas m’autoriser à écrire ? Tu penses que je n’ai rien à dire et que je devrais cesser de l’écrire ?
Pour toi qui ne me lis jamais… mais ai-je besoin que tu me lises ? Il me suffit de penser que tu peux me lire et mes mains pianotent déjà sur le clavier en négligeant parfois les mots que je voulais te dire.
J’écris pour toi qui ne me lis pas et ne me liras jamais puisque tu n’existes pas…

29 septembre 2007

Scuténaire le scrutateur…

Ces phrases sont tirées du livre « Mes inscriptions » de l’auteur Belge Louis Scuténaire (1905 – 1987 ).Ce livre d’aphorismes et de textes courts, sur des sujets divers, frappe par le regard acéré de son auteur sur l’homme et la vie.


« L’humour est une façon de se tirer d’embarras sans se tirer d’affaire.»
« Je hais le travail au point de ne pouvoir l’exiger des autres. »
« C’est en fréquentant les autres qu’on apprend à se connaître, et réciproquement.»
« J’apprécie fort les gens tarés. Aussi longtemps qu’ils n’entendent point faire de leur tare des instruments de domination
. ».

Certains pourront, dans cette dernière citation, retrouver quelqu’un qui, actuellement, a de hautes ir-responsabilités à la tête de la France...

27 septembre 2007

Bientôt un « Vaffanculo day » en France ?

L’humoriste italien Beppe Grillo lance une vaste campagne qui révèle  la méfiance des italiens à l’égard du monde politique et des partis… En d’autres termes, l’ Ethique et la Politique, semblent plus que jamais des ennemies jurées… Le texte de son projet comporte trois points essentiels :

Nul ne peut devenir ou rester parlementaire s’il a fait l’objet d’une condamnation ou s’il est en attente d’un jugement définitif.
Nul ne peut se maintenir dans ses fonctions parlementaires plus de deux mandats consécutifs.
Les candidats au Parlement doivent être choisis par des citoyens au suffrage universel direct et non désignés par les partis.

Un programme simple, mais dont le dernier point échappe à ma compréhension… Chaque candidat ne représenterait-il que lui-même  ? Peut-on changer la politique en l'individualisant ?
http://www.beppegrillo.it/english.php

25 septembre 2007

Comment s’oublier ?

Cette année, sur 9 élèves de seconde, 7 redoublants… J’ai commencé l’année par un petit discours qui s’adressait  particulièrement à deux de ces élèves redoublants et qui disait,  en résumé, que « s’ils me montraient d’eux, autre chose que l’absence totale de concentration et de travail de l’année précédente, j’étais prête à oublier les représentations que j’avais d’eux afin de les considérer d’un regard neuf… ». Nous en avons discuté ensemble, calmement, plus d'un quart d’heure… mais, maintenant que cinq cours ont passé, je m’aperçois, hélas, que ces deux élèves ne veulent pas ou ne peuvent pas s’oublier…
Comme le disait André Gide :
« Le présent serait plein de tous les avenirs si le passé n’y projetait déjà une histoire »
J’ai d’ailleurs affiché cette citation au-dessus du tableau, on ne sait jamais…

24 septembre 2007

Supprimer ses mauvais souvenirs ?

Un article dans le monde d’hier disait que des travaux scientifiques étaient en cours afin de pouvoir supprimer les mauvais souvenirs…
Je m’imagine déjà, allongée sur un divan, les yeux fermés, énumérant les mauvais souvenirs que je souhaiterais voir disparaître… celui-ci, puis celui-ci... et peut-être celui-là... Maintenant, si je devais en choisir un seul parce que l’opération s’avérerait dangereuse, lequel je choisirais ?

22 septembre 2007

La bibliothérapie, ça marche ?

Devin Helliker nous dit, dans le Wall Wtreet journal, qu’au Royaume Uni « le système de santé a adopté une bibliothérapie comme première phase de traitement pour les cas moins urgents.» ; ceci pour éviter, les attentes trop longues…

Nous devrions sans doute faire la même chose dans l’Education Nationale, car lire tient de l’exception chez les jeunes de plus de douze ans. Mais pourrait-on soigner le mal par la cause du mal… ?

21 septembre 2007

RE-MAR-QUA-BLE…

Dix fois au moins, l’adjectif « re-mar-qua-ble »est revenu sur le tapis du discours présidentiel : le travail des agents EDF, des fonctionnaires, Angela, Rachida, François, Cécilia, Fadela et les autres…  ils sont tous « remarquables » !!!
Ce que je trouve digne d’être remarqué, moi, c’est la pauvreté du vocabulaire de notre président. Peut-être devrait-il  lire plus au lieu de s’agiter tout le temps afin de se prouver à lui-même qu’il ne se momifie pas dans sa fonction ?
Je lui conseillerais de lire le poème de Roberto Juarroz qui dit :

Aujourd’hui je n’ai rien fait.
Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.
Des oiseaux qui n’existent pas
ont trouvé leur nid.
Des ombres qui peut-être existent
ont rencontré leurs corps.
Des paroles qui existent
ont recouvré leur silence.
Ne rien faire
sauve parfois l’équilibre du monde,
en obtenant que quelque chose aussi pèse
sur le plateau vide de la balance.

20 septembre 2007

Est-il humain d’être misanthrope ?

Du grec miseïn, haïr, et anthropos, homme
Le terme misanthroape, plutôt dépréciatif, décrirait une personne peu sociable et d’humeur sombre…Mais n’est-ce pas un signe d’humanité que de se poser la question de sa misanthropie ?
En ce qui me concerne, je m’inquiète un peu… je crois qu’il y a chez moi des signes flagrants de  misanthropie. 

Premier signe : j’aime mon semblable, mais je l’aime beaucoup plus lorsque je ne suis pas avec lui.

Deuxième signe : lorsque je suis avec lui, j’ai parfois envie de me retrouver seule.

Troisième signe : je préfère penser à mon semblable, écrire sur mon semblable ou écrire à mon semblable qu’être avec mon semblable.

Quatrième signe : je préfère oublier que mon semblable est mon semblable.

Serait-ce par souci d’illusion que j’écourterais les moments que je passe avec mon semblable en me disant que  plus ces moments sont courts, moins l’humeur ne les abîme ?
Louis Scuténaire, auteur belge, disait de façon fort clairvoyante : « Le misanthrope est celui qui reproche aux autres hommes d’être ce qu’il est. ».

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