Le parcours du combattant

Son père était un héros et sa mère  une sainte. Enfin, c’est ce qu’il disait depuis qu’ils étaient morts. Curieusement, il avait oublié que, son père vivant, il l' avait souvent traité de « sale égoïste » ; quant à sa mère, il lui reprochait d'accepter son statut d' esclave et, bien sûr, il ne l'avait jamais aidée.

Maintenant, à 60 ans passés - mais toujours aussi "jeune" -  il attendait sa mort avec impatience pour retrouver sa sainte mère au ciel.

Comments

[individu1671137]

La canonisation n'est pas réservée aux ex-présidents de la république française.

[caro_carito]

Les morts ont cette faculté de n'avoir plus aucun défaut, sans doute un processus de décomposition.

[Chinou]

C'est souvent comme ça dans la vie. On enjolive, et brosse un portrait du défunt bien loin de ce qu'il était en réalité. Mais dans le fond, pourquoi pas ?

[D. Hasselmann]

"Impatience" ? Il devrait se donner un coup de main !... :-)

[Adrienne]

il est en crise d'adolescence perpétuelle ;-)