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28 août 2018

Souvenir

20180817_172731La boutique Vaudran, à droite et au coin de la rue, a été  photographiée cet été dans la rue du village qui était le mien, enfant et adolescente. Robert Vaudran, tel était le nom du boucher. Un homme farceur et bon vivant - mort bien sûr -  qui choyait les enfants et faisait rire les parents.
Un  séducteur, à sa façon. Je me suis toujours demandée comment il avait pu épouser la femme qui était la sienne, aussi ennuyeuse et bien-pensante qu'il était drôle et facétieux. Mais, qui sait comment ces choix se font ?
Tant de saucissons à l'ail mangés dans cette boutique, tant de fou-rires, tant de conversations d'adultes à voix hautes et tonitruantes.
Je m'aperçois, étrangement, que depuis ma triste chute  à vélo du 25 mai, les morts sont chez moi, de temps en temps.
Je n'ai pas peur d'eux, bien sûr, je me contente de leur rendre hommage, à ma façon. Je leur rappelle ces moments heureux que nous avons vécus, ces moments qui me semblent lointains mais si proches, si proches, et peut-être qu'un jour...

Commentaires
L
Ah le saucisson à l'ail comme on aime tant, sur le moment, et qui vous le reproche un temps certain. Mais on oublie et on y revient.<br /> <br /> Ce qu'il faut retenir, c'est le sourire à se souvenir d'eux, les partis sans adresse.
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A
Ah ! Le temps de la rondelle de saucisson à l'ail que le boucher tendait à l'enfant en la maintenant entre le pouce et la lame de couteau, et que ce dernier prenait délicatement pour la déguster avidement.
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D
Un peu comme la boucherie Sanzot dans Tintin : il faut parfois se pincer les côtes pour rire ou pour mourir... (beau souvenir) :-)
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E
Les bons vivants ont la vie dure et sont toujours de bonne compagnie, quoi qu'il arrive.
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A
si c'est de la nostalgie heureuse, c'est bien :-)
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