Le fantasme

17 juin 2015

Chaque jour, à 18 heures tapantes, il montait sur la petite échelle. C’était devenu une addiction. Mais que regardait-il ? vous demanderez-vous. Elle : la femme idéale, l’impossible incarnée.

Se savait-elle observée ? Bien sûr, et pour rien au monde elle ne se serait privée du rituel de 18 heures. Elle passait une demi-heure à se préparer. Ceci pourra vous étonner, mais un fantasme ne peut se contenter de médiocrité.

L’un comme l’autre savaient que jamais ils ne pourraient s’étreindre. Et quand, par un hasard extrême, ils se croisaient dans l’escalier, ils s’évitaient consciencieusement, de peur de faire disparaître pour l'un, l'objet de son désir, pour l'autre l'objet de son plaisir.

PS : photo prise par GB.

Posté par gballand à 07:00 - Commentaires […] - Permalien [#]

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Pédagogie

Manon

Commentaires

Pat

19/06/2015 21:44

Peut être que l'histoire est en train de s'écrire et que le fantasme va devenir réalité!!! Finiront ils par se parler en se croisant ???😍

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ksenia

18/06/2015 16:04

Ou l'histoire du "chéneau manquant", transition dans l'évolution (ou la révolution ?) affective au sein d'un couple.

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18/06/2015 04:56

Visiblement une addiction à laquelle il a du mal à se soustraire.

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LOU

17/06/2015 20:41

C'est quand même ballot de grimper sur une échelle avec un cache-nez ou col, pour aller scruter l'ange !

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LOU

17/06/2015 07:51

A 18h30, une fois redescendu de son échelle de bambou, après le p'tit punch, elle l'entendait "ad libitum" chanter : "Il vit sa vie au bord de l'eau Cocos et coquillages Un dollar pour prendre en photo Il vit sa vie au bord de l'eau Cocos et coquillages Un dollar pour prendre en photo Son plus beau tatouage Il vit sa vie comme un vendredi Robinson est parti Tu l'verras toujours bien dans sa peau Quand il prend ce tempo {Refrain:} Il tape sur des bambous et c'est numéro un Dans son île on est fous comme on est musicien Sur Radio Jamaïque il a des copains Il fabrique sa musique et ça lui va bien Il tape sur des bambous il joue pas les requins Tahiti Touamotou Equateur méridien Y a des filles de partout qui lui veulent du bien Lui la gloire il s'en fout et ça va et ça vient Il connaît le nom des bateaux L'prenom du capitaine Il te refile en stéréo La chanson des sirènes Il trafique un peu dans tous les ports La marine est d'accord Y a aucun malaise dans sa combine C'est une musique machine" Faut dire qu'elle l'avait bien cherché ! :lol:

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