Le billet de train

Elle a pris une assurance – 4 % du montant du billet – et elle est au guichet  pour savoir si elle peut être remboursée. Le guichetier, avec une pointe de cynisme, lui fait remarquer que les clauses de l’assurance sont tellement restrictives qu’elle ne pourrait être remboursée qu’en cas de décès, et encore, le sien.  Et dans ce cas, souligne-t-il, vous n’en auriez plus besoin !

Comments

[LOU]

Fameuses petites clauses si petites aux si petites lettres, que l'on souscrit n'importe quoi ! Un sacré sens de l'humour noir administratif !

[gballand]

Tu as raison ;) Je m'assure de moins en moins, si c'est facultatif, bien sûr ;)

[Adrienne]

mouais les assurances assurent surtout les assureurs, je suppose

(mais je n'en dirai rien de mal, un de mes amis exerce cette noble profession ;-))

[personne]

Consciente de l'absurdité et de l'escroquerie de la manœuvre, elle hurla excédée après sa journée déjà bien merdique "Ah oui, vous voulez jouer à ça ?" puis elle quitta le guichet en courant pour se jeter à temps sur la voie où arrivait, justement, un train, en gueulant "aaahahahaa tu sais où tu peux te la foutre ton assur..." sprotch.



Dépité, le guichetier regarda sa montre, et se dit qu'avec le retard que ça va occasionner sur la ligne, il va devoir gérer les engueulades des passagers énervés.

[K]

Ce qu'il y de bien avec la privatisation, c'est que non seulement ça change votre vie mais aussi votre mort.

Et référence directe à Ken Loach, The Navigators.