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Presquevoix...
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23 décembre 2014

La mort d’Orphée

-   Tu ne voudrais pas  jouer ce morceau pour moi ?

-    Mais pourquoi je jouerais ce morceau-là pour toi ?

-    Pour le plaisir de faire quelque chose pour moi. Les autres ont droit à tant d’attentions de ta part et moi, jamais.

Il lui fallait des preuves, encore et toujours. Elle l’assommait. Quand en finirait-elle avec ce jeu morbide ? Il n’avait qu’une envie, l’envoyer en enfer le plus vite possible, mais lui, il ne lèverait  pas le petit doigt pour aller la rechercher.

-    Alors ? attendait-elle.

-    Ecoute, je ne suis pas Orphée et tu n’es pas Eurydice.

-    Tu te trouves drôle ?

Drôle, il ne prétendait pas l’être. Ce qu’il voulait c’est qu’elle lui fiche la paix. Juste ça. Qu’elle arrête de se plaindre et de voir en lui ce Prince Charmant qui porterait sur elle le regard que son propre père n’avait jamais porté. 

 

Gluck Mort d'Orphee - Orpheus Death Piano : Nelson Freire

 

 

 

 

Commentaires
T
Amusant le nombre de raisons que l'on trouve pour vouer " L'Autre" à l'enfer lorsqu'on ne l'aime plus... Dès que l'on a envie qu'il nous fiche la paix, nous laisse tranquille, ne nous colle plus...c'est qu'il n'y a plus d'amour.<br /> <br /> Faut donc pas accuser le père, la mère ou le chien , faut simplement partir et chercher à qui jouer "ce morceau-là" avec plaisir, amour et empressement :lol:
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C
Elle s'appelle Line, elle n'est pas Eurydice, elle se sent plutôt Orphée Line.
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P
On dirait que les relations sont complexes !!<br /> <br /> Pourtant la musique adoucit les mœurs, qu'on dit ???
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K
Très beau morceau premièrement. <br /> <br /> Ensuite, avec ce père en filigrane insistant, ce qui ne manque pas de sel c'est que Freire l'interprète ;-)
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W
Z'ont bon dos les pères !
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