Parrainage

Quand elle avait vu la petite annonce elle s’était précipitée. Elle pensait que cette prestation lui permettrait de se débarrasser de ses problèmes de bourse récurrents.

Elle avait rendez-vous à 9 heures dans un grand hôtel parisien. Le recruteur la reconnut sans peine, elle lui avait envoyé sa photo. La conversation roula sur différents sujets – culture générale, loisirs, féminité – et, pour finir, il lui demanda jusqu’où elle pouvait aller pour une  somme de 12 000 euros, à raison d’une rencontre par mois sur une période de 12 mois. Et il précisa.

-  Seulement, il faudrait que je fasse un « contrôle qualité », vous comprenez ? Quand êtes-vous libre ?

Quand elle s’enquit de ce que signifiait ce « contrôle qualité »,  l’homme lui expliqua qu’il devait savoir jusqu’où elle pouvait aller, tout simplement, c’était normal que les clients sachent à quoi ils pouvaient s’attendre étant donné le tarif du parrainage…

PS : texte écrit à partir de cet article lu dans le Figaro.

Comments

[Patriciabenoliel]

Proposition plus qu'équivoque.... Il a le beau rôle le recruteur testeur!!!!!

[Cristophe]

Voilà un sujet sur lequel je suis incapable de plaisanter.

[Pastelle]

Une réinterprétation du droit de cuissage en quelque sorte.

[amère loque]

du premier coup d'oeil, il a compris que je je faisais pas l'affaire, fringuée comme une nunuche Par acquit de conscience, il m'(a dit :

montrez moi vos seins...

moi ,jai pas froid aux yeux :

montrez moi votre cahuzac : j'en avais plein la main j'ai agité .. il fumait comme un sapeur...je lui donné l'adresse de Sébastien à Eze : "lui, il te fait quitter de fumer !" <<<
deux mois après il était mort je ne fus jamais engagée : les escort-girls c'est pas pour mézig

[caro_carito]

et pour les étudiants hommes qui postulent il y a égalité de salaire et comme Patrick je veux bien me dévouer pour le contrôle qualité.