2 décembre 2012
Dormir
“ Dormir dans le chagrin du vent, dormir pour toujours ”. Il a glissé cette phrase dans une enveloppe rouge où il a écrit mon nom et mon adresse. Il n’a pas posté la lettre. Il est venu jusque chez moi. Il a sans doute regardé une dernière fois la glycine qu’il aime tant, puis il est parti comme un voleur.
Il me disait souvent “ Tes yeux sont trop noirs, ils me rappellent le puits de mon enfance. ”
Je n’ai jamais compris de quel puits il parlait. Maintenant, il est trop tard pour le savoir...
PS : texte écrit dans le cadre des “ impromptus littéraires ”
Commentaires
S
S
C
D
B