Le cimetière
Le vent était tel et les pluies si fortes que la ville était devenue un cimetière. Ils étaient partout, dans les postures les plus improbables, étalant leurs blessures et ravivant les siennes.
Les baleines tordues et les tissus déchirés hantaient ses nuits.
Ce samedi-là, quand elle est tombée sur lui, coincé entre un arbre et un poteau en bois, elle n’a pu faire autrement que de le ramasser afin de l’entreposer dans la cuisine, près du radiateur. Là, il serait mieux...
PS : photo prise par C. P. à Venise en novembre 2012