Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Presquevoix...
Archives
27 décembre 2011

Un psychotrope, sinon rien

A l’école, les enseignants se plaignaient de lui, les parents des autres enfants aussi, et la solution avait été trouvée rapidement : soit on l’excluait, soit on le médicamentait. Les parents avaient choisi les médicaments et il était maintenant sous méthylphénidate ; au moins, on était sûr qu’il arrêterait de bouger. 10 % des parents de la population de ce pays « civilisé » avaient opté pour la même solution. Sans doute les enfants grossissaient-ils – un inoffensif dégât collatéral – mais l’hyperactivité était désormais maîtrisée, ou presque. Des statistiques confidentielles soulignaient que le pourcentage d’enfants traités pour hyperactivité augmentait chaque année et qu’il pourrait dépasser les 20 % dans les cinq années à venir, mais le  ministère de la santé ne semblait pas s’inquiéter. D'ailleurs, ses liens plus qu’incestueux avec les laboratoires pharmaceutiques  laissait présager le pire.

L’enfance était désormais sous contrôle et le pays sous l’anesthésie du « modèle consommatoire ». Dans dix ans, les gouvernants et leurs mentors pourraient passer à l’étape suivante…

PS : texte écrit à partir de cet article « l’hyper action, un phénomène de classe »

Commentaires
E
Suis allée lire l'article, ça fait froid dans le dos, même si guère surprenant. Hélas. Enfants victimes de la société, de parents qui ne savent plus éduquer et que les lobbies pervertissent...
Répondre
G
Beaucoup plus efficace ;.)
Répondre
D
La censure avait enfin été remplacée par l'anesthésie !
Répondre
U
mais le phenylballandate tous les jours me semble imprudent...le calgon c'est mieux ils l'ont dit à la télé
Répondre
J
Ce n'est pas vraiment un scoop sur l'état actuel de la médicalisation de l'hyperactivité. Depuis 20 ans, le procédé Prozac est massivement utilisé aux USA pour les enfants, les personnes âgées et les chiens. <br /> <br /> Dans les informations sur les "effets collatéraux" des médicaments et la distribution massive de psychotrope, un acteur est invisible, une classe particulière d'intouchables, les médecins.
Répondre
Presquevoix...
Newsletter
9 abonnés