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Presquevoix...
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6 novembre 2011

La parisienne

P7230742C’est dans ce village qu’elle était venue s’enterrer et bien mal lui en avait pris : le curé ne venait même plus dire la messe. Il lui restait le bruit de la rivière et le grondement de l’orage dans la montagne.

Pour les gens du village, elle était l’étrangère, la parisienne, celle qui se levait tard et se couchait tard, celle qui ne parlait pas comme eux, celle qui ne faisait rien – pas même son jardin -, celle qui disait juste bonjour, celle après qui les chiens aboyaient, celle qui se promenait seule dans les bois, celle qui  avait eu une liaison avec le boucher de Castillon alors que sa femme venait juste de mourir…


PS : fiction écrite à partir de cette photo de C. V. prise en Ariège

Commentaires
G
ce que vous dites me rappelle le marché d'Obernai. Nous ne comprenions rien et avions vraiment l'impression d'être en Allemagne. Dur de s'intégrer, dans ces conditions... <br /> Bon, mais c'est beau, l'Alsace ;.)
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L
Si elle était venue dans mon coin, on lui aurait reproché de ne pas parler l Alsacien<br /> Bonne soirée Latil
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G
Je me souviens bien de cette chansonnette que je fredonnais il y a des lustres...
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A
Je ne suis pas Parisienne, ça me gêne ça me gêne ;-)<br /> mais c'est peut-être grâce à ça que les chiens n'aboient pas après moi?
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G
pagenas : non, pas les chèvres, les moutons ;.)<br /> <br /> Crue : Vive l'homonymie.<br /> <br /> Ann esthezy : vous en avez, de l'expérience !
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