11 octobre 2011
La critique
Quand cet auteur lui avait demandé, par mail, ce qu’il pensait de son manuscrit, il avait préféré ne pas répondre, surtout que le manuscrit lui était tombé des mains dès la sixième page. Mais l’auteur était revenu à la charge, jour après jour, et l’éditeur avait bien été obligé de lui dire la vérité, avec quelques précautions oratoires, cela s'entend.
L’auteur lui avait répondu le soir même, par mail : « Quand je vois à quel point vous êtes aveugle, je ne m’étonne pas que votre minable petite boite d’édition coule. D’autres sauront apprécier les qualités de mon manuscrit. C. Cluant. »
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