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Presquevoix...
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20 septembre 2011

La CPAM

Quand il reçut un nouveau courrier de la CPAM qui lui demandait une photocopie de ses trois derniers bulletins de salaires, il ne put contenir sa rage. Il gueula qu’il allait les foutre sur la gueule, que c’était tous des connards. Il descendit dans son atelier, saisit une clef à molettes de 12 et un marteau – au cas où -  qu’il mit dans son sac à dos, puis il se rendit à l’arrêt de bus. Il lui fallut une heure pour arriver  à la Caisse Primaire d’assurance maladie. Il avait l’air calme, mais ses mains moites trahissaient sa colère.

Une fois sur place, il prit un ticket et attendit patiemment son tour. Quand son numéro clignota,  il se leva immédiatement. L’employée à lunettes le regarda à peine et il attaqua bille en tête.

-    Je veux mes indemnités.
-    Votre nom, prénom et numéro de Sécurité Sociale, s’entendit-il répondre d’une voix neutre.
-    Mes indemnités, hurla-t-il.
-    Votre nom, prénom et numéro de Sécurité Sociale, reprit l’employée de sa voix de robot.

Si elle avait montré plus d’humanité, sans doute n’aurait-il pas sorti son marteau…

Commentaires
P
Me demande à quoi devait servir la clef à molette ?
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G
lautreje : j'imagine que la colère doit démanger, parfois. Ma seule expérience étant la préfecture...<br /> <br /> Nicolas : peut-être ;.)<br /> <br /> ann bann : vous me faites rire. Ça mériterait un sketch !
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A
du temps de douste blazy, déjà, j'avais suggéré à la SS de mettre une enclume dans la salle d'attente...pour soulager les porteurs de marteaux<br /> Réponse :"la SS ne rembourse pas la prévention"
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N
Mieux vaut frapper du marteau avant d'avoir donner nom, prénom et numéro de sécurité sociale...
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L
Vu déjà un comportement semblable aux assedics (avant qu'ils ne deviennent Pôle emploi) cela doit arriver souvent, sans la clef de 12 ni le marteau, quoique...
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