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Presquevoix...
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2 février 2011

Chirurgie

Elle avait commencé par se faire refaire les seins, puis les fesses. Ensuite, elle s’était attaquée à son visage :  les pommettes avait été rehaussées, les joues avaient pris du volume, le double menton avait disparu, sans parler des lèvres, pulpeuses à souhait. Elle se trouvait plutôt mieux, mais le chantier n’était pas achevé : le cou, les cuisses, les bras demandaient à être travaillés en profondeur…
Un ami lui avait conseillé de faire de la gymnastique volontaire et elle lui avait ri au nez :
- De la gymnastique volontaire, tu plaisantes ? Je préfère le bistouri.
Un an plus tard, il apprit qu’elle était morte sur la table d’opération d’un chirurgien parisien. Dieu avait peut-être besoin de se faire la main ?

Commentaires
G
Maité : il vaut mieux "ravaler" un orgueil mal placé.<br /> <br /> Gicerilla : Je ne me souviens plus de cette "artiste" qui a fait de son corps le chantier de son "art", mais bon, cela doit relever du docteur Freud...
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G
Et si seulement c'était une fiction ! Vous seriez sûrement étonnée de savoir qu'il existe des gens (surtout des femmes, mais aussi des hommes, il ne faut pas croire) qui ont été bien plus loin que ça ! La mort n'est jamais très loin. On ne se fait pas opérer comme on prend des vitamines et pourtant ... certains l'oublient.
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M
Encore une qui n'avait pas compris que les ravalements de façade c'est sans fin et que ça coûte cher, y compris la peau des fesses et la peau tout court!
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G
J'ai lu votre texte ; étrange histoire, le monde à l'envers et complètement... quel voyage, la littérature.
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P
Au moins n'a-t-elle pas fini en "quinquagénaire à l'ancienne" ( http://hublots.over-blog.com/article-seul-a-voir-les-abus-de-la-chirurgie-esthetique-65336140.html )
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