2 février 2011
Chirurgie
Elle avait commencé par se faire refaire les seins, puis les fesses. Ensuite, elle s’était attaquée à son visage : les pommettes avait été rehaussées, les joues avaient pris du volume, le double menton avait disparu, sans parler des lèvres, pulpeuses à souhait. Elle se trouvait plutôt mieux, mais le chantier n’était pas achevé : le cou, les cuisses, les bras demandaient à être travaillés en profondeur…
Un ami lui avait conseillé de faire de la gymnastique volontaire et elle lui avait ri au nez :
- De la gymnastique volontaire, tu plaisantes ? Je préfère le bistouri.
Un an plus tard, il apprit qu’elle était morte sur la table d’opération d’un chirurgien parisien. Dieu avait peut-être besoin de se faire la main ?
Commentaires
G
G
M
G
P