11 octobre 2010
Le satyre puant
Elle s'était accroupie dans les fougères pour l’observer de plus près ; depuis combien de temps n'en avait-elle pas vu ? Des mouches s’agglutinaient sur la calotte et l’odeur de soufre et de gaz provoquèrent chez elle une grimace de dégoût. Elle voulut se relever mais remarqua deux pieds d'homme chaussés de bottes, à deux pas du satyre puant. Elle vit aussi une troisième jambe, un gros bâton renflé à l’extrémité. Elle était paralysée.
- La nature nous surprend toujours, entendit-elle. Un beau spécimen, hein ? Ajouta l’homme admiratif.
Elle rougit, se releva rapidement, grommela deux trois banalités et partit en courant.
Il la regarda s’éloigner, interdit, se demandant bien ce qu’il avait pu lui dire pour qu’elle le fuie ainsi...
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