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Presquevoix...
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3 mars 2010

Les deux coiffeurs

Ma voisine – qui a l’âge respectable de 82 ans – m’a dit hier, au téléphone, de sa voix rocailleuse :
- Tiens, il est gentil mon coiffeur, bien mieux que celui de la Préfecture. Celui-là, il me tirait les cheveux avec sa fourchette que ça me faisait mal ; et puis il coiffait comme un pied !
Je ne lui ai pas demandé ce que c’était que cette « fourchette » dont elle me parlait, par prudence, sinon je serai restée cinq minutes de plus au téléphone. Je ne lui ai pas dit non plus que je n’avais pas vraiment remarqué de différence entre la façon de coiffer du premier et du deuxième coiffeur :  toujours la même mise en plis « appliquée » permettant de répartir adroitement ses rares cheveux sur le crâne…

Commentaires
G
Merci de votre explication. Je comprends mieux la fourchette, dans certains cas. Mais dans le cas de ma voisine on n'appelle plus ses trois poils sur le caillou, des cheveux...
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L
Ses cheveux, rebelles et électriques menaient la vie cassante a tous les peignes de ce pauvre coiffeur,qui de guerre lasse employait une fourchette, bien moins chére et plus résistante pour la coiffer.<br /> Bonne soirée Latil
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G
Caro-carito : moi, je regarde attentivement les cheveux de ma mère ; pour l'instant, ça va !<br /> <br /> Charlotte : je pense que ma voisine déraille un peu, mais pas le coiffeur.
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C
Si son coiffeur la coiffe avec une fourchette, peut-être est ce parce qu'il mange avec un peigne et coupe sa viande avec des ciseaux.
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C
Quand je pense q'hier je parlais avec une amie de cette phobie d'être chauve pour les femmes. elle m'a dit je crois que l'on a toutes cette peur.
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