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Presquevoix...
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25 octobre 2009

Les feuilles mortes (gballand)

Les feuilles mortes, je n’en ai jamais ramassé. Par peur sans doute. Si je disparaissais dans le linceul doré des feuilles d’automne, je serais enfin libre, mais voilà, je me suis habitué à la vie.  Elle me colle à la peau comme une maîtresse obstinée.
Aujourd’hui, en attendant le métro, j’ai presque eu envie de me jeter sur les rails ; ça m’arrive parfois, comme un geste de bravade, mais au dernier moment  je change toujours d’avis.
La vie c’est comme un coquelicot
qui pousserait sur le ciment d’un quai désert, voilà ce que je me suis dit en sortant des entrailles de la terre par une volée d’escaliers qui n’en finissait pas de grimper vers la lumière. Une fois à l’air libre,  j’ai regardé une flaque de ciel bleu noyée entre  deux tilleuls et j’ai pu reprendre le fil de ma vie, comme si de rien n’était.

PS : texte écrit à partir d’une consigne donnée par les « impromptus littéraires ».

Commentaires
G
J'ai souri à ce "toque suave de morte" ! Romantique,ma non tropo... par exemple, je déteste Antonio Nobre...
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S
Texto bucólico, outonal, idílico e com um toque suave de morte, mesmo ao gosto dos nossos antepassados românticos. Devem estar todos a elevar-se das sepulturas sim, com este "post" em vésperas de Todos-os-Santos. Gostei do texto, eu, um assumido romântico perdido no tempo.
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C
je le trouve beau simplement.<br /> Bon repos
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G
Merci. La vie : la même dose, tous les jours, au risque de s'y perdre.
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A
C' est vrai qu' on s' habitue à tout... Même à la vie !-)<br /> J' aime beaucoup ce texte...
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