La bibliothérapie, ça marche ?

Devin Helliker nous dit, dans le Wall Wtreet journal, qu’au Royaume Uni « le système de santé a adopté une bibliothérapie comme première phase de traitement pour les cas moins urgents.» ; ceci pour éviter, les attentes trop longues…

Nous devrions sans doute faire la même chose dans l’Education Nationale, car lire tient de l’exception chez les jeunes de plus de douze ans. Mais pourrait-on soigner le mal par la cause du mal… ?

Comments

[gballand]

Je ne suis pas bibliothécaire, mais je suis prof et mes petis sondages de début d'année en cours donnent 20 % de lecteurs,en vacances, parmi les élèves de seconde. Harry Potter est sans doute un phénomène, mais il n'a pas conduit pour autant toute une classe d'âge à continuer à lire... Bien sûr, je ne prétends pas avoir fait une étude exaustive, mais beaucoup de professeurs de français relèvent ce phénomène de rareté de la lecture de romans ou de nouvelles chez les élèves de seconde entre autres...

[leunamme]

Le bibliothècaire que je suis s'insurge en faux. Il n'y a pas de désaffection de cette classe d'âge, bien au contraire. Ils lisent évidemment, d'une autre manière, en privilégiant les textes courts et les revues, moins souvent parce qu'ils sont sollicités de toutes parts (télé, jeux vidéos, et toutes sortes de choses que nous n'avions pas), mais ils lisent. Pensez quand même que le livre le plus lu chez les ados (Harry Potter) fait 700 pages.
Essayez d'aller dans la section jeunesse de la bibliothèque municipale la plus proche de chez vous un mercredi après midi, vous seriez surprise.

[gballand]

Eh bien, il me semble que tes deux restrictions finales ne sont pas prises en compte...

[Danielle]

Et quels ouvrages sont proposés ? Il y a un tel choix que l'ordonnance doit être assez difficile à établir... Et la posologie ? Et les effets secondaires ?...