Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Presquevoix...
Archives
2 juillet 2007

Et toi, tu pars quand ?

Si vous ne savez pas quoi dire à votre interlocuteur, la question simple à poser en ce deuxième jour de juillet - et qui remplace avantageusement les sempiternelles réflexions sur le temps - c’est : « Et toi, tu pars quand ? ». On peut d’ailleurs y ajouter des phrases subsidiaires, telles que : Et tu vas où ? Tu pars en famille ? « Tu vas bien te reposer, j’espère… » ou « profites-en bien ! ». Voilà qui permet de maintenir le lien social sans trop s’investir personnellement.
Evidemment si la personne à qui vous posez cette question vous répond qu’elle ne part pas, ça risque de jeter un froid, mais vous pourrez toujours vous rattraper en ajoutant : « Oh, tu sais, un mois ça passe vite ! » ou « Moi si je m’écoutais je ne partirais pas, c’est une telle corvée de faire ses valises, quand on sait qu’au retour il faudra faire l’inverse ! » ou, plus inconscient encore «  Tu ne connais pas ta chance, parce qu’en général, en vacances, on retrouve les mêmes crétins que ceux qu’on voit pendant le reste de l’année ! »
Et vous, vous partez quand ?

Commentaires
W
Dès qu'il arrête de pleuvoir trois mois de suite.<br /> Merci de ton passage sur mes pages, mais attention l'adresse de ton blog est erronée. Et c'est dommage. A bientôt
Répondre
G
Ah communiquer avec les moutons... aucun conflit en perspective avec ces animaux paisibles. Et l'Angélus, qui nous appelle presque à la méditation...que du bonheur en somme puisque obtenir le silence ne sera plus une lutte !
Répondre
P
Je n'ose dire que je pars 7 semaines... Un luxe dont j'ai conscience. Voilà ce que c'est que de vivre avec l'Education Nationale en personne ou presque. Mais attention, le restant de l'année, c'est ceinture! Pas de week-ends, pas de petites vacances: mon double est dans ses copies, ses préparations, ses carnets de notes, ses dossiers....<br /> Alors, l'été, direction vers des lieux reculés, entre Aubrac et Causse: loin de tout...communiquer avec les moutons qui déclenchent leurs bêlements tous les soirs à l'heure de l'angélus pour une petite séquence de 15 mn...<br /> Quinze minutes que je mettrai à profit pour redescendre sur terre et revenir vers vous, par blog interposé...si le silence des pentes ne m'a pas avalée!
Répondre
M
"Moi je ne pars pas. Cela me permet d'ailleurs de rester seule face à moi-même, sans avoir à communiquer avec de quelconques crétins".
Répondre
Presquevoix...
Newsletter
8 abonnés