Et toi, tu pars quand ?
Si vous ne savez pas quoi dire à votre interlocuteur, la question simple à poser en ce deuxième jour de juillet - et qui remplace avantageusement les sempiternelles réflexions sur le temps - c’est : « Et toi, tu pars quand ? ». On peut d’ailleurs y ajouter des phrases subsidiaires, telles que : Et tu vas où ? Tu pars en famille ? « Tu vas bien te reposer, j’espère… » ou « profites-en bien ! ». Voilà qui permet de maintenir le lien social sans trop s’investir personnellement.
Evidemment si la personne à qui vous posez cette question vous répond qu’elle ne part pas, ça risque de jeter un froid, mais vous pourrez toujours vous rattraper en ajoutant : « Oh, tu sais, un mois ça passe vite ! » ou « Moi si je m’écoutais je ne partirais pas, c’est une telle corvée de faire ses valises, quand on sait qu’au retour il faudra faire l’inverse ! » ou, plus inconscient encore « Tu ne connais pas ta chance, parce qu’en général, en vacances, on retrouve les mêmes crétins que ceux qu’on voit pendant le reste de l’année ! »
Et vous, vous partez quand ?