Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Presquevoix...
Archives
16 avril 2007

« Au pays du rêve, nul n'est interdit de séjour» (Julos Beaucarne)

Ce ne serait pas le cas au pays du rêve de M. Sarkozy où les interdits de séjour seraient tellement nombreux qu’il n’y aurait plus d’ « autorisés » de séjour, à par lui-même !
Tout le monde sait que hors de lui, point de salut.  Il a une telle foi en lui, qu’il discrédite systématiquement la parole de l’autre.  J’ajouterai deux citations, lues dans le journal Marianne, qui me paraissent révélatrices de sa pathologie grave :
D’abord celle d’un homme de droite, libéral, ministre délégué de l’équipe de M. de Villepin  : « Son égotisme, son obsession du moi, lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peut se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire »
Ensuite, une citation de M. Sarkozy, lui-même, dans le Figaro du mois de mai 2005 «  Maintenant, dans les réunions publiques, c’est moi qui fais les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression qu’on s’est vraiment parlé ».
Cette dernière citation vaut toutes les analyses et  révèle très clairement comment M. Sarkozy conçoit le pouvoir…
Le Monde diplomatique parle de sa « domestication des médias », travail à long terme qu’il a commencé avec sa conquête de la mairie de Neuilly en 1983. Ami de Lagardère (Europe 1, Paris Match, Elle, le journal du dimanche…) proche de Bouygues – M. M. Bouygues est parrain de son fils -  (TF1, LCI, Histoire…), ou de M. Arnault ( la Tribune, Investir, Radio Classique…), M. Sarkozy sait s’entourer et se faire entendre. Souvenons-nous du directeur de Paris Match dont la tête est tombée parce qu’il avait publié en couverture une photographie de l’épouse du président de l’UMP avec son compagnon de l’époque !
C’est pourtant ce même homme  qui  dit dans son livret de campagne Ensemble tout devient possible « Je rendrai compte régulièrement de mon action devant les Français et devant le Parlement » ou, plus comique encore « Je vous associerai au choix des réformes. Je crois que l’on prend de meilleures décisions si l’on prend le temps d’écouter ceux qui sont concernés sur le terrain… ». C’est sans doute dans un souci d’écoute qu’il avait convoqué l’éditeur d’une journaliste de Gala (sources : Monde diplomatique) en raison d’un livre écrit sur lui qui ne l’agréait pas ou qu’il avait menacé les journalistes de la 3 de les virer s’il était élu !

Commentaires
Presquevoix...
Newsletter
9 abonnés